Au cours de la première moitié du XIe siècle, le comte de Rennes concède à un seigneur nommé Anquetil[1] un important domaine où il édifie à sur le bord de la petite rivière Yaigne un château-fort qui pend le nom de « Châtel-Anquetil ». Son fils Giron miles dom (c'est-à-dire chevalier et seigneur) occupe la place vers 1087 et lui donne son nom. Il avait pris part à la conquête de l'Angleterre par les Normands en 1066 et en 1088 il fait une donation à l'abbaye Saint-Georges de Rennes lorsqu'une de ses filles entre dans ce monastère.
Du fait de l'absence d'une documentation suivie, des changements de noms et des homonymes la généalogie et donc la suite des seigneurs de Châteaugiron jusqu'au début du XVe siècle est encore partiellement hypothétique.
Liste des Barons
Giron Iermiles dom mort moine au début du XIIe siècle, épouse Comtesse fille de Gelduin vicomte de Chartres dont
Lignée ainée
Gelduin fils de Giron Ier dont
O. héritière de Châteaugiron, épouse Conan dit de Châteaugiron attesté 1148/1154;
vers 1185 Jacques Ierdominus de Châteaugiron;
vers 1184/1194 Geoffroy Giron II dom de Châteaugiron ;
vers 1225/1231 Jacques II dom de Châteaugiron;
1251-1266 Geoffroy Giron III, dom de Châteaugiron [2].
Jacques III miles et Dominus, son fils ;
Guillaume seigneur de Châteaugiron attesté en 1293/1294, son frère ;
Jeanne, Dame de Châteaugiron, sa fille, épouse Alain III de Châteaugiron seigneur d'Oudon
Lignée cadette
Geoffroy Ier Giron fils de Giron Ier, noble miles dom vers 1096
vers 1209-1231 Philippe Ier seigneur d'Amanlis dit l'ainé ;
vers 1185-1206 Alain Ier de Chateaugiron, seigneur d'Amanlis, son frère ;
vers 1225 Galeran II seigneur d'Amanlis ;
vers 1259-1266 Alain II seigneur d'Amanlis ;
Galéran III († après 1298) seigneur d'Amanlis épouse Amicie héritière d'Oudon puis N.
Alain III de Châteaugiron (vers 1270-1312), seigneur d'Oudon en 1271 et seigneur de Châteaugiron av 1306 épouse 1) Yolande de Laval 2) Jeanne de Châteaugiron héritière de la branche ainée.
↑son frère selon Michel Brand'Honneur Manoirs et châteaux dans le comté de Rennes. Habitat à motte et société chevaleresque (XIe – XIIe siècles) Presses Universitaires de Rennes Rennes (2001). Tableau 33 p. 290 (ISBN2868475612).
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↑Frédéric Morvanla Chevalerie de Bretagne et la formation de l'armée ducale 1260-1341 Presses Universitaires de Rennes, Rennes 2009, (ISBN9782753508279) p.46-47
↑il récupère vers 1321/1322 son domaine de Châteaugiron
Sources
Frédéric MorvanLes Chevaliers bretons. Entre Plantagenets et Capétiens du milieu XIIe siècle au milieu du XIIIe siècle éditions Coop Breizh, Spézet 2014 (ISBN9782843466700) « Généalogie des Châteaugiron » p. 266.
Frédéric Morvanla Chevalerie de Bretagne et la formation de l'armée ducale 1260-1341 Presses Universitaires de Rennes, Rennes 2009, (ISBN9782753508279) « Généalogie n°13 : les Châteaugiron »
Michel Brand'Honneur Manoirs et châteaux dans le comté de Rennes. Habitat à motte et société chevaleresque (XIe – XIIe siècles) Presses Universitaires de Rennes Rennes (2001). Tableau 33 p. 290 (ISBN2868475612).
Barthélemy-Amédée Pocquet du Haut-Jussé, « Malestroit en Italie et l'autonomie fiscale du clergé breton », in Mémoires de la Société d'histoire et d'archéologie de Bretagne, tome VII, 1926,« Tableau généalogique » p. 90
Augustin du PazHistoire généalogique de plusieurs maisons illustres de Bretagne, enrichie des armes et blasons d'icelles avec l'histoire chronologique des Evesques de tous les diocèses de Bretagne, Nicolas Buon, Paris 1619