Dans certains cas, les formes en italien ont été obtenues par la traduction des formes originales en français, comme pour Rue Victimes du travail, qui a donné Via Caduti del lavoro ; dans la plupart des cas, au contraire, les formes francophones originales n'ont pas été traduites, puisqu'elles caractérisent la toponymie aostoise. C'est le cas de la Rue Trotechin, qui a été maintenue : Via Trotechin.
Dans le cas des dénominations référées à des personnalités, parfois dans les deux langues on a préféré traduire les prénoms, comme pour Rue Arthur Verraz, qui est devenue Via Arturo Verraz.
Certaines rues présentent uniquement une forme en français.
Galerie de photos
Plaque bilingue en style traditionnel.
Panneau routier standard bilingue.
Panneau routier standard monolingue français.
Plaque en métal monolingue en français.
Plaque en métal monolingue en italien.
Plaque monolingue en français en style traditionnel.
Plaque monolingue en italien en style traditionnel.
Colonel valdôtain (Aoste, 1887 - Colombera di Sondrio, 1945) des Carabiniers, décoré de deux médailles militaires, il s'enfuit en Suisse pour ne pas collaborer avec les milices fascistes le . Il rentre comme partisan et organise la résistance dans le Valteline, où il est frappé à mort en bataille.
Ruelle dédiée à l'édifice situé autrefois à l'angle entre l'avenue Bataillon Aoste et l'avenue des partisans, siège de l'Association des arbalétriers (fond. 1206), de la Compagnie du jeu de l'arquebuse (1427) et de la Société des chevaliers tireurs (1838), détruit en 1929 par les fascistes pour bâtir une salle de gymnastique.
Autrefois Rue du Marché-Vaudan, rue dédiée au peintre et archéologue français (Paris, 1814 - Paris, 1888), auteur entre autres du recueil d'incisions La Vallée d'Aoste (éd. Amyot, 1860) qui avec d'autres ouvrages ont fait connaître la Vallée d'Aoste en Europe. Le nom de cette rue fut changé en Rue du par les autorités fascistes de 1937 à 1946[2].
Autrefois Rue de Casei, ruelle dédiée à l'autorité de la ville d'Aoste au Moyen Âge.
Avenue Bataillon Aoste
Corso Battaglione Aosta
Centre-ville
Bataillon valdôtain des Alpins décoré d'une médaille militaire pour la guerre de 1915-1918. Cette avenue correspond à la section de la route des Gaules qui traversait le Faubourg Saint-Genis au-delà du pont sur la Rive de la cité.
Autrefois Rue dessous des prêtres, rue dédiée à l'homme religieux (923 ou 996 ? - 1008 ou 1081 ?), chanoine régulier d'Aoste, parfois dénommé localement Saint Bernard du Mont-Joux, patron des cols du Grand e du Petit-Saint-Bernard, reliant la Vallée d'Aoste respectivement au Valais et à la Savoie.
Prêtre écrivain (Paris, 1910 - Aoste, 1953), fondateur du Cercle de la culture valdôtaine et auteur de l'Anthologie littéraire valdôtaine. Protagoniste de l'autonomie valdôtaine.
Fleuve qui coule du Valpelline et se jette dans la Doire Baltée à Aoste. Deuxième cours d'eau de la région par importance (après la Doire Baltée).
C
Dénomination en français
Dénomination en italien
Quartier/localité
Notes
Chemin des Capucins
Strada dei Cappuccini
Les Capucins
Route de l'ancien Petit séminaire d'Aoste appartenant aux frères capucins, aujourd'hui siège de l'Université de la Vallée d'Aoste.
Rue Carabel
Via Carabel
Vieille ville
Autrefois Rue Saint-Sauveur, rue dédiée à l'ancienne famille noble qui résidait au palais Roncas, dont un membre, François, a été syndic de la ville de 1597 à 1598.
Médecin valdôtain (Aoste, 1807 - Paris, 1869) qui exerça son activité à Paris et devint célèbre pour ses idées révolutionnaires pour le traitement des maladies mentales et du système nerveux.
Capitaine valdôtain (1762-1828) originaire de Valgrisenche, héros avec Claude-Joseph Darbelley de la bataille du col du Mont (1793-94) contre la France révolutionnaire.
Autrefois Rue Saint-François, ensuite Place Charles-Albert, place principale de la ville, dédiée à Émile Chanoux, célèbre homme politique valdôtain, notaire et martyr pour l'autonomie valdôtaine (1906-1944).
Officier (Aoste, 1891 - Rome, 1967) des Alpins décoré pendant la Première Guerre mondiale, originaire de Torgnon, expert de culture militaire et de droit international.
Syndic d'Aoste en 1333 selon Jean-Baptiste de Tillier, inscrit dans la Chronologie des nobles syndics de la Cité et du Bourg d'Aoste. Les dates et les lieux de naissance et de mort sont inconnues.
Autrefois dénommée Rue du Mauconseil jusqu'au croisement avec la rue monseigneur de Sales et Rue sur Mauconseil ou Rue du palais jusqu'à la place Roncas, rue dédiée à la croix érigée en face du temple vaudois d'Aoste, après l'expulsion légendaire de Jean Calvin.
Édouard Crotti de Costigliole, comte piémontais (Saluces, 1799 - Aoste, 1870), directeur de l'école militaire des nobles au Piémont et adjudant de camp du vice-roi de Savoie. Premier secrétaire d'ambassade et ministre per interim à Paris, ministre résident à Bruxelles et plénipotentiaire à Berne. Il se retire de la carrière diplomatique en Vallée d'Aoste où il est accueilli par les comtes Passerin d'Entrèves, avec lesquels il avait des liens de parenté.
Capitaine valdôtain (Valgrisenche, ? - Petit-Saint-Bernard, 1828), héros avec Claude-Joseph Darbelley de la bataille du Col-du-Mont (1793-94) contre la France révolutionnaire.
Né à Châtillon le , mort à Aoste le . Nommé évêque d'Aoste à l'âge de 37 ans en 1872, il se retire en 1907. Auteur d'une « Histoire de l'Église d'Aoste » en 10 volumes (1901-1915).
Autrefois Rue des tanneries, rue dédiée au philanthrope (1658-1682) et secrétaire du Duché d'Aoste, fondateur de l'Hospice de charité situé à son début ouest, près de la tour du lépreux. Le nom de cette rue fut changé en Rue Marconi par les autorités fascistes de 1937 à 1946[2].
Autrefois La Croix-de-Ville, place dédiée à l'accord remontant à la Diète de 1191 entre Thomas Ier de Savoie et la ville d'Aoste.
Passage du Folliex
Passaggio Folliex
Vieille ville
Autrefois Ruelle du croux des bêtes, orthographiée dans le passé également comme Folliez et Follier. Le toponyme Croux-des-bêtes indiquait un fossé qui autrefois la côtoyait.
Rue du Forum
Via Forum
Vieille ville
Autrefois Rue de la place du palais à la cathédrale, ruelle dédiée à l'ancien forum romain qui se trouvait à cet endroit.
Religieux catholique, fondateur de l'ordre des frères mineurs, patron d'Italie (1181/1182-1226), auquel était dédié un couvent autrefois situé entre cette place et la place Chanoux. Les Challant étaient dévoués à Saint François, au point qu'ils lui dédièrent la Confrérie des marchands fondée en 1628.
Curé, historien, botaniste et alpiniste valdôtain (1870-1947)
Rue de l'Hôtel des États
Via Hôtel des États
Vieille ville
Autrefois Ruelle Saint-François, dédiée à l'édifice qui accueillit autrefois le Conseil des Commis, aujourd'hui siège d'expositions.
Rue de l'Hôtel des monnaies
Via Hôtel des monnaies
Bourg Saint-Ours
Rue où se situe l'édifice de propriété des frères René et Michel Tollein siège de la Monnaie des États de Savoie au XIVe siècle, désaffectée en 1588. Son toponyme italianisé en Via antica zecca à l'époque fasciste, elle est connue localement comme Rue de la fausse-monnaie. Elle longe la Rive du bourg (dénommée également Canal des moulins ou Rive Pontel).
De son vrai nom Pierre-Thomas Lachenal, il fut un frère capucin aostois, bienfaiteur et fondateur de l'hospice de charité situé sur cette avenue, qui porte encore aujourd'hui son nom (1809-1880)
Né le à Wangen dans le diocèse de Constance mais élevé à Châtillon, il fait des études de droit puis prend en 1789 la direction de l'« Hôpital Mauricien » charge qu'il continue d'exercer après la constitution de la « Commission des Hospices » qui le remplace sous le régime français en 1801. Il meurt à Aoste le .
Autrefois Ruelle des Ostans, dédiée à une ancienne famille noble aostoise, dont un membre, Mathieu de Lostan, fut bailli d'Aoste à l'origine de la création du Conseil des Commis en 1536.
Autrefois Rue de Pertuis, rue dédiée à l'écrivain savoisien (1763-1852), auteur du récit Le lépreux de la cité d'Aoste. Il vécut à Aoste de 1773 à 1779 au Palais Barillier, rue Croix-de-ville et avenue Conseil des Commis.
Autrefois Rue du faubourg de la rive, rue dédiée à l'avocat et homme politique originaire de La Thuile (1800-1858). Le nom de cette rue fut changé en Rue M.O. Bossonetto par les autorités fascistes de 1937 à 1946[2].
Sénateur (1771-1858) du royaume de Sardaigne, originaire de Gressoney-Saint-Jean.
Rue du Plan des rives
Via Plan des rives
Condémine
Place Plouve
Piazza Plouve
Centre-ville
Autrefois Rue de Plouve, le nom de cette place, orthographié par erreur comme Plouves jusqu'en 2013, fut changé en Place Adigrat par les autorités fascistes de 1937 à 1946[2].
Autrefois Rue de la cité, rue qui relie la porte romaine principale d'Aoste, ancienne entrée orientale de la ville, avec la place Émile Chanoux. La porte divise traditionnellement le Bourg Saint-Ours de la Cité.
Alpiniste, écrivain et photographe turinois (1861-1935).
Rue archidiacre René Ribitel
Via arcidiacono René Ribitel
Vieille ville
Autrefois Rue de la Ponteille Perron, rue dédiée au chanoine Ribitel (Gruffy, ? - Aoste, ) de la cathédrale d'Aoste originaire de la Savoie. qui occupe pendant 40 ans différentes charges dans le diocèse. Il légua la plupart de ses propriétés et richesses à la construction d'églises et couvents. En 1695 il institua une chaire de théologie au prieuré Saint-Jacquême, transféré ensuite au collège Saint-Bénin en 1702. Son nom est lié également au retrouvement de plusieurs pièces d'intérêt archéologique, notamment à Introd et à Morgex.
Route de la Rochère
Strada della Rochère
La Rochère
Rue de Rome
Via Roma
Localités : Les Capucins, Condémine, Porossan-Roppoz, Borgnalle
Capitale d'Italie. Le nom de cette rue fut changé en Rue Addis-Abeba par les autorités fascistes de 1937 à 1946[2].
Curé, homme politique et protagoniste de l'autonomie valdôtaine. Il occupe la charge de faisant fonction de syndic d'Aoste de 1917 à 1919 à cause de l'appel sous les drapeaux du syndic Désiré Norat.
Autrefois Rue de Nabuisson de la place Émile Chanoux jusqu'à l'intersection avec l'actuelle rue Gramsci et Rue Saint-Grat jusqu'à la Croix-de-Ville, rue dédiée à l'homme politique et historien valdôtain, secrétaire du Duché d'Aoste (1678-1744). Le nom de cette rue fut changé en Rue de Rome par les autorités fascistes de 1937 à 1946[2].
Curé et militant antifasciste, fondateur du mouvement La jeune Vallée d'Aoste.
Rue Trotechin
Via Trotechin
Vieille ville
Autrefois, Rue du temple, en raison du fait que des restes d'un temple romain furent retrouvés dans une cave de cette rue. Le toponyme a été orthographié de façon incorrecte « Trottechien » de 1969 à 2013.
Autrefois Rue de la Ressaz, rue dédiée à une ancienne famille noble valdôtaine. Le nom de cette rue fut changé en Rue des milices par les autorités fascistes de 1937 à 1946[2].
Place Victimes-des-Champs-d'Extermination-Nazistes