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Les moyens aériens dont disposait le service secret britannique Special Operations Executive pour effectuer les opérations qu'il programmait, lui étaient fournis par la Royal Air Force, et, à partir du débarquement en Normandie, également par les US Army Air Forces[a].
Position : 20 km O/SO de Tours ; 1,25 km N/NE de Rivarennes (Indre-et-Loire) ; 2 km S de Bréhémont, entre la Loire et l'Indre
Coordonnées : 47° 16′ 30″ N - 00° 21′ 44″ E.
Nom local : La Prée ou La Grand'Pièce
Limites : Indre (au N) ; D119 et D7 (à l'E) ; ruisseau de Charrière (à l'O et au S)
Équipe de réception : Marcel Blée « Boussac » (chef de terrain) ; 6 habitants d'Huismes ; trois habitants de Bréhémont (Jacques Laurent « Galilée 5 » « Ernest », …); deux de Rivarennes (Marcelle Delaunay, …)
Opérations : [à compléter : pas pour SOE ?] nuit du 15 au pour Galilée ; nuit du 12 au
Source : Patrick Veyret, Atterrissages de nuit en Touraine. Le Groupe BOA « Rabelais » et le terrain « Gide » -, in 39/45 Magazine no 137, .
Position : N/NE d’Angers ; vers Le Vieux-Briollay ; 3,5 km O/NO de Villevêque (Maine-et-Loire) ; dans la grande prairie commune des Grands-Bas, sur la rive gauche du Loir.
Coordonnées : latitude 47° 34′ 05″ N ; longitude 00° 27′ 54″ O
Position : 7,5 km au sud de l’agglomération de Vatan ; 2,5 km à l’ouest du domaine de Villeneuve ; 2 km au nord-ouest du domaine des Lagnys (Saint-Valentin).
À distinguer du terrain FAUCON situé sur la même commune.
Première utilisation, selon Hugh Verity : nuit du 1er au , opération CRÈME
Lièvre
Position : 29 km E de Lyon ; 3 km NE de Loyettes (Ain)
Coordonnées : latitude 45° 47′ 40″ N ; longitude 05° 15′ 30″ E
Position : lieu-dit Bois-Renard, coordonnées 47°40’10’’N – 01°35’39’’E.
Utilisé par Pierre Culioli alias Adolphe (Sous-réseau du réseau Prosper PHYSICIAN BUCKMASTER).
Le 24/09/1942, a permis l'infiltration de Lise de Baissac alias Odile alias Artist (Réseau Artist SCIENTIST BUCKMASTER) & Andrée Borrel alias Denise alias Whitebeam (Réseau Prosper PHYSICIAN BUCKMASTER).
Première utilisation : nuit du 8 au (réussite). Fin mars nouvel essais mais l'avion ne se présente pas. échec partiel (une partie des containers est mal réceptionnée). Des gendarmes résistants doivent donner le change en livrant une partie de la cargaison aux Allemands. Cette opération entraine la mise en sommeil de ce terrain.
Message conventionnel : J'aime les belles reliures
Utilisé par Georges Lévêque alias Marguerite responsable départemental COPA pour le compte du service maquis dirigé par Albert Fossey.
Position : lieu-dit Nadapeyrat, à 8 km à l'est de Bourganeuf
Première utilisation : ? Certainement le terrain le plus utilisé en 1944. Le et le , ce terrain est utilisé pour la réception de la mission interalliée Bergamote qui organise par la suite les livraisons d'armes. Le terrain est pris le par des éléments de la brigade Jesser qui exécutent plusieurs patriotes, détruisent les bâtiments et prennent un important stock armes. Un gros parachutage avait eu lieu dans la nuit.
Message conventionnel : Robespierre se rase X fois (en fonction du nombre de containers)
Utilisé par Robert Grand alias Gérard II responsable départemental COPA puis par la Mission Bergamote
Saint-Léonard-de-Noblat
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La Souterraine
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Position : 4 km N de Tendu ; 3 km S de Lothiers ; 700 m O de la RN 20 ; situé entre le bois des Brandes de Lothiers et les étangs de Chabenet et de Vain[2].
Champ de 13 ha, à 1,5 km S/O de la ferme Le Cerisier d’Auguste Chantraine, maire de Tendu.
Première utilisation : nuit du 6 au
Utilisé par Auguste Chantraine pour sept parachutages entre et (date de son arrestation).
Michael Richard Daniell Foot, Des Anglais dans la Résistance. Le Service Secret Britannique d'Action (SOE) en France 1940-1944, annot. Jean-Louis Crémieux-Brilhac, Tallandier, 2008, (ISBN978-2-84734-329-8). Traduction en français par Rachel Bouyssou de (en) SOE in France. An account of the Work of the British Special Operations Executive in France, 1940-1944, London, Her Majesty's Stationery Office, 1966, 1968 ; Whitehall History Publishing, in association with Frank Cass, 2004. Ce livre présente la version officielle britannique de l’histoire du SOE en France. Une référence essentielle sur le sujet du SOE en France.
Hugh Verity (préf. Jacques Mallet), Nous atterrissions de nuit..., Éditions Vario, , 5e éd. (1re éd. 1982).
↑Le modèle utilisé était le Lysander MKIII (SD) (certains avec la lettre A : MKIII A (SD) ; SD signifiant Special Duties, c'est-à-dire « Missions spéciales »). Il était spécialement destiné aux opérations clandestines derrière les lignes ennemies depuis le Royaume-uni, au Moyen-Orient et en Extrême-Orient : il s'agissait essentiellement d'acheminer et déposer les agents sur le terrain et d'effectuer les « ramassages » (pick-up) pour les ramener. Pour cela, ce modèle n'était pas armé, mais il était muni d'équipements spécifiques :
un réservoir supplémentaire de 600 litres, visible sous le fuselage, qui augmentait l'autonomie et la distance franchissable ;
une échelle d'accès au poste arrière, dont les échelons étaient peints en peinture fluorescente ;
les parties inférieures peintes en noir mat, avec de la peinture anti-reflet « RDM 2 ».
Il embarquait normalement deux passagers. Dans ce cas, sa distance de décollage sur terrain sommaire était de 270 m, et sa distance franchissable, qui était de 700 km pour les modèles courants sans réservoir supplémentaire, pour une vitesse de croisière de 266 km/h, était presque doublée. Pour des missions de sauvetage d'urgence, il pouvait embarquer quatre passagers, avec une distance de décollage doublée 550 m. Dans ce cas un des passagers supplémentaires était couché sur le plancher et l'autre était perché au-dessus du réservoir situé entre le pilote et le compartiment arrière.
↑Origine du surnom « Whippy » : Nesbitt-Dufort avait été forcé d'atterrir au milieu des animaux sauvages du zoo de Whipsnade.