Monument à Jeanne d'Arc sur le pont d'Orléans en 1502 était la plus ancienne statue de Jeanne d'Arc connue. Elle ornait le pont sur la Loire. La statue agenouillée et en armure de la Pucelle était en bronze et a été refondue en 1792. Une statue en pierre, aujourd'hui dans la niche de la maison de Donrémy, pourrait en être inspirée car peut-être sculptée en 1560 pour la Cathédrale Saint-Étienne de Toul, elle est abattue et cassée et sa trace est difficile à suivre avant de la retrouver à Domrémy. À Toul, elle est ensuite remplacée en 1890 par une copie.
Mehun-sur-Yèvre (Cher), la statue de Jeanne d'Arc en bronze réalisée par Anne de Rochechouart de Mortemart en 1901, et érigée place du château, a été fondue sous le régime de Vichy, dans le cadre de la mobilisation des métaux non ferreux. Une statue de remplacement très différente, en pierre, est installée en 1982.
Par ailleurs, de très nombreuses églises de France abritent une statue en plâtre de Jeanne d'Arc, généralement debout, en armure et en jupe, les mains jointes en prière ou le visage tourné vers le ciel. Des monuments aux morts utilisent également la statue de Jeanne d'Arc, symbole de la résistance nationale.
Un jour de l'été 1940 sur les Plaines d'Abraham, après l'invasion de la France, deux vieilles dames québécoises sont venues déposer un petit bouquet aux couleurs françaises au pied de la statue et ont prononcé cette invocation :
« Sainte Jeanne d'Arc, oubliez le mal que l'Angleterre vous a fait, et protégez-la.»[11]
↑Statue érigée par souscription publique 1902, puis rénovée, déplacée et réinstallée en 2017.
↑Représentée en armure, tenant son étendard déployé. Un autre exemplaire de cette statue est situé à Patay (Loiret). Fonte, signée sur la plinthe L. Fournier 94 et Fondu par Capitain et Salin. Inscription sur le piédestal : A Jeanne d'Arc, Libératrice, 17 Juin 1429. Le canton reconnaissant, 17 juin 1896.
↑Statue inaugurée en 1898 ; don de Georges Dupuis à la ville.
↑Statue en pierre, ayant remplacé l'ancienne statue en bronze du début du XXe siècle.
↑Jeanne s'offre à Dieu pour l'accomplissement de sa mission ; offerte par le gouvernement du Québec en 1946.
↑D'origine obscure mais pouvant dater de 1560, elle serait inspirée de la statue en bronze, détruite en 1792 faisant partie du Monument à Jeanne d'Arc sur le pont d'Orléans. La statue de Toul en serait une copie réalisée en 1890
↑Statue de marbre blanc, recouverte lors de son inauguration de feuilles d'or, l'original de la statue est désormais, débarrassé de sa gangue d'or, à l'abri dans la basilique Notre-Dame et remplacée sur le monument par une copie recouverte de feuilles d'or, depuis les années 1990.
↑Statue en ange protecteur de la France, vêtue d'une robe et pourvue de deux ailes, drapeau à hampe piquée à la main, et épée au fourreau, avec un bas-relief sur le socle.
↑Fonte de fer (2,15 m ?), identique au modèle de Bourg-la-Reine installée dans le square Jeanne-d'Arc en 1909, « Square Jeanne-d'Arc », sur docsig.angersloiremetropole.fr, (consulté le ).
↑copie réalisée en 1890 d'après la statue de Domrémy.
↑Le monument représentant Jeanne d'Arc fut commandé par l'évêque de Beauvais, d'abord Mgr Douais, puis confirmé par son successeur, Mgr Le Senne, qui est représenté agenouillé devant Jeanne pour lui demander pardon du rôle joué par Pierre Cauchon, évêque de Beauvais, lors du procès de 1431. Cf. Jeanne d'Arc dans l'Oise, sous la direction de Julien Serey, éditions des Célestins, 2021.
↑Debout, en armure, les deux mains jointes sur l'épée, le visage est moderne, androgyne. En 1941, une manifestation d'étudiants résistants organisée par Raymond Burgard fut réprimée, ce combat inspira la sculpture à l'artiste.
↑Statue en marbre. Des copies en marbre ou des tirages en bronze se retrouvent dans différentes villes : Châlons-en-Champagne, rue René-Popelin, fondue en 1892 par Barbedienne ; Copenhague (Danemark), bronze ; Melun (Seine-et-Marne), place Henri-Chapu, marbre ; Santiago (Chili), Liceo Isaura Dinator de Guzmán, plâtre ; Viña del Mar (Chili), Palacio Rioja, bronze.
↑Statue en marbre. Jeanne d'Arc en armure, Gallia inscrit sur le bouclier.
↑Statue en marbre. La même statue se trouve à Orléans (cour de l'Hôtel-de-Ville) et à Domrémy (en bronze, maison natale de Jeanne d'Arc).
↑Témoignage d'un ancien ambassadeur du Canada à Paris, rapporté par Georges Blond dans «Québec, terre du souvenir», Voyages sans frontières, Sélection du Reader's Digest, 1970
Bernard Mugnier, La statuaire johannique du XVIe au XXe siècle, Vesoul, Bernard Mugnier, , 500 p. (ISBN978-2-35722-000-3).
Sur les statues à Paris en particulier :
Christel Sniter, « La guerre des statues. La statuaire publique, un enjeu de violence symbolique : l'exemple des statues de Jeanne d'Arc à Paris entre 1870 et 1914 », Sociétés & Représentations, Paris, Éditions de la Sorbonne, no 11, , p. 263-286 (ISSN1262-2966, DOI10.3917/sr.011.0263, lire en ligne).