Il épouse le une de ses modèles, Léa Lucas, originaire de Chassant en Eure-et-Loir[4],[Note 2], village où il fera construire sa résidence secondaire en 1897.
Il est primé par une médaille d'argent à l'Exposition universelle de Paris de 1889 et sa notoriété ne cessa de s'amplifier. Il reçoit, en 1890, la médaille de 1re classe et le prix du Salon pour le marbre La Chanson puis, en 1893, la médaille d'honneur pour le marbre de ses Lutteurs[5]. Cette œuvre sera acquise par l’État et elle orne, depuis 1905, la place de l’hôtel de ville de Bollène.
En 1899, l'Autriche décerne à Félix Charpentier la grande médaille d'or à l'Exposition triennale internationale de Vienne pour le Globe Endormi.
De 1900 à 1908, il est maire de Chassant (Eure-et-Loir) où il séjourne très fréquemment.
En 2022, la villa Charpentier de Chassant « La Garenne », dont ses arrière-arrière-petits-enfants Daniel et Michel Bacchi sont propriétaires, obtient le label Maisons des Illustres[7],[8]. Ce sont les membres de l'association « Les amis de Félix Charpentier » créée le 1er septembre 2022 qui se chargent notamment de faire visiter les lieux.
Son œuvre
Plus de 240 œuvres de Charpentier sont répertoriées à ce jour, plus de 200 bustes de personnalités et une quarantaine de monuments aux morts[9].
On lui doit de très nombreuses statues conservées dans plusieurs musées nationaux, comme L’Étoile filante (musée des Beaux-Arts de Nîmes) ou Illusion (Salon de 1895)[10](Hôtel de ville de Barbezieux). Il expose Après l'orage, une cheminée monumentale à thème saphique, au Salon de 1899[11]. Le groupe sommital "la Pomme et la Vigne" est visible devant l'hôtel de ville du Pontet dans le Vaucluse. Ses œuvres ornent des jardins publics (Paris, Avignon). Un nombre important de ses sculptures ont été éditées en bronze.
À partir de 1893, l’État lui passe commande de plusieurs monuments publics, qu’il s’agisse de la décoration de la gare de Lyon à Paris, ou du bas-relief L’Art contemporain pour la façade du Grand Palais à Paris.
Tébessa : L'Étoile filante, 1897, marbre, 135 × 195 × 75 cm[12]. Cette statue, après avoir été mise à l'abri par les services municipaux, devrait être à nouveau exposée au Musée public national de Tébessa[13]
En Argentine
Buenos Aires, Parque Tres de Febrero : la Cigale, marbre de Carrare, 1905, h 3m.
Au Brésil
Recife, praça Barao do Rio Branco : monument Baron de Rio Branco, 1917, bronze, 2.5 m.
Hôtel de ville : cheminée monumentale Les Lutteuses, fonte et pierre hauteur 3,2 m, et quatre bas reliefs en pierre : Le Serment, Le Rappel, La Famille et La Fontaine de Vaucluse.
Bandol, médiathèque : Improvisateur, 1887-1889, statue bronze, dépôt du musée d'Orsay 190 × 100 × 70 cm[23]. Place de l'Europe : Improvisateur, reproduction en bronze 2021, 190 x 100 x 70 cm.
Place Pasteur : monument Pasteur, bronze et pierre, h 2.5m.
Bordeaux, place des Quinconces : Monument des Girondins, deux bassins, "la République" et la "Concorde", bronze, 1895. En collaboration avec Alphonse Dumilatre et Gustave Debrie.
La Méditerranée, cariatide supportant un balcon de la tour horloge
La Navigation et La Vapeur deux des quatre bas-reliefs symbolisant le triomphe de l'industrie ornant la façade du bâtiment situés au niveau du 1er étage ; les deux autres bas-reliefs représentent la mécanique et l'électricité et sont respectivement sculptés par Louis Baralis et Paul Gasq
Allégories du "Printemps" et de "l'Automne" à l'intérieur du Train Bleu.
Sorel-Moussel : statue d'Ambroise Firmin Didot, imprimeur, éditeur et helléniste, 1890, place Firmin-Didot, statue de fonte de fer sur un piédestal en pierre, représentation en pied, avec un livre dans la main droite, l'autre main sur la poignée d'une vis de presse[45].
↑Il est à noter qu'en mention marginale figure une référence à un mariage avec Marie Alphonsine Béraud. Cette retranscription pourrait être erronée du fait d'une confusion avec l'époux de Marie Alphonsine Béraud, Charpentier Joseph Henri (mariage à Bollène le 25 avril 1900, acte no 13).
Albert Wolff, Figaro-Salon, albums de 1885 à 1891 ;
Georges Grandin, Félix Charpentier, ses amis, ses admirateurs, Imprimerie de l'Art, Paris, 1900 ;
Éliane Aujart-Catot et Guillaume Peigné, Félix Charpentier 1858-1924, [catalogue d'exposition], éd. Louis Vouland, 2005 ;
Guillaume Peigné, Dictionnaire des sculpteurs néo-baroques français (1870-1914), Paris, CTHS, coll. « Format no 71 », , 559 p. (ISBN978-2-7355-0780-1, OCLC828238758, BNF43504839), p. 109-119 ;
Anne Galloyer et collectif, Félix Charpentier (1858-1924), dans les coulisses d'un atelier, [catalogue d'exposition], Musée Fournaise, Chatou, 2013, 84.p., (ISBN2-9508154-9-9) ;
Henri Boudon, Deux sculpteurs bollénois : Victorien Bastet et Félix Charpentier, Villedieu-du-Comtat, Hector Jacomet, , 156 p. ;
Mathilde Bacchi : « Chassant à travers les siècles », « Études et Documents sur le Perche » in Cahiers Percherons (hors-série), Fédération des Amis du Perche, Félix Charpentier chapitre XXIV p. 105 à 110, décembre 1995 et erratums (ISBN2-900122-17-1).