Lise Bacon
Lise Bacon, née le à Valleyfield, une femme politique québécoise[1]. Elle fut la première femme à être vice-première ministre du Québec (1985-1994)[2]. Carrière politiqueLise Bacon commence ses activités politiques à Trois-Rivières en 1952[1]. Elle est impliquée dans diverses associations libérales dans les années 1950 et 1960. Elle est présidente de l'Association des femmes libérales du Québec de 1967 à 1970[2]. Elle est présidente du Parti libéral du Québec de 1970 à 1973[1]. Lors des élections générales québécoises de 1973, elle est élue députée libérale de la circonscription de Bourassa à l'Assemblée nationale du Québec[1]. Elle exerce diverses fonctions ministérielles dans le premier gouvernement de Robert Bourassa, dont celles de ministre d'État aux Affaires sociales, de ministre des Consommateurs, Coopératives et Institutions financières et de ministre de l'Immigration[1]. Elle est défaite lors de l'élection générale de 1976, mais est réélue dans la circonscription de Chomedey lors de l'élection générale de 1981. Elle remporte, dans la même circonscription, les élections de 1985 et de 1989. Durant ses trois derniers mandats de députée, elle est, dans le second gouvernement Bourassa, vice-première ministre ( au ) et ministre des Affaires culturelles ( au ), ministre responsable de l'application de la Charte de la langue française, ministre de l'Environnement ( au ) et ministre de l'Énergie et des Ressources ( au )[1]. Dès son entrée en fonction à titre de vice-première ministre, Lise Bacon exercera l'ensemble des fonctions parlementaires de premier ministre[2]. Robert Bourassa n'ayant pas été élu dans sa circonscription, il peut seulement exercer les fonctions de chef de parti, il sera élu six semaines plus tard[3]. Elle démissionne de l'ensemble de ses fonctions le [1]. Le , elle est nommée par le premier ministre du Canada Jean Chrétien comme sénatrice de la circonscription De la Durantaye au Sénat du Canada, où elle siège avec le caucus du Parti libéral[4]. Le , elle atteint l'âge de 75 ans, ce qui met fin à son mandat au Sénat, en vertu de l'article 29(2) de la Loi constitutionnelle de 1867. Elle déclare au journal Le nouvelliste de Trois-Rivières le , qu'elle s'est lancée en politique à cause de Maurice Duplessis[2]. Fille d'une famille libérale issue du monde ouvrier, ces derniers n'avaient pas les moyens de payer les études de leur fille[2]. Demandant une aide financière au premier ministre, ce dernier répondit qu'ils gagnaient très bien leur vie, cependant des offres similaires étaient acceptées auprès des familles unionistes[2]. Devant cette injustice, Lise Bacon s'est promis de faire de la politique pour empêcher que ce genre d'injustice se reproduise[2]. Honneurs
Notes et références
Liens externes
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