Lisa Mazzone grandit à Versoix, au sein d'une fratrie de trois enfants, à partir de l'âge de 6 ans[1]. Son père, Sergio Mazzone, est installateur de panneaux solaires[2] et conseiller municipal de la commune jusqu’en 2011 pour le Parti écologiste de Genève[3]. Sa mère, psychiatre, est décédée en 2013[4],[2].
Outre la nationalité suisse, elle a conservé la nationalité italienne de ses grands-parents[5]. Trois de ceux-ci ont quitté la péninsule pour venir travailler à Genève au CERN après avoir mené des parcours scientifiques divers[6],[7],[8]. Sa grand-mère paternelle, originaire du canton de Saint-Gall, y travaille alors en tant que secrétaire[9].
Après sa maturité obtenue au Collège André-Chavanne[10], elle étudie à la faculté des lettres de l’Université de Genève (littératures française et latine)[11] et y obtient un bachelor en 2013[12].
En 2006, elle participe à la fondation du parlement des jeunes de Versoix[17] et devient membre du comité de la fédération suisse des parlements de jeunes (2007-2008)[18].
Membre des Verts genevois depuis 2008, elle préside le parti cantonal de à [19]. Elle est l'un des cinq puis six[20] vice-présidents du parti suisse du [21] au [réf. souhaitée].
Lors des élections fédérales du , elle est élue au Conseil national, avec 657 voix de plus que sa colistière non réélue Anne Mahrer[15],[24]. Elle est la plus jeune conseillère nationale de la 50e législature[25], et à ce titre, prononce un discours lors de la première journée de session[26],[27]. En raison de cette élection au Conseil national, elle démissionne du Grand Conseil du canton de Genève le [28].
En 2023, au deuxième tour de l'élection du Conseil des États, elle finit troisième avec 1 123 voix voix de retard sur le deuxième Carlo Sommaruga, et n'est donc pas réélue. Elle annonce le jour même se retirer de la vie politique sur le plateau de Léman bleu[31],[32]. Elle annonce deux mois plus tard vouloir se porter candidate pour la présidence des Verts Suisse[33].
Présidence des Verts Suisse
Lisa Mazzone est élue le à la présidence du parti pour un mandat de deux ans, succésant à Balthasar Glättli. Seule candidate, elle est élue à l'unanimité des 148 délégués du parti présents à Renens. Elle devient l’unique Romande à la présidence d’un parti national et la seule qui ne siège pas au Parlement[34].
Associations
Le premier engagement de Lisa Mazzone est à Pro Velo Genève. Elle devient coordinatrice de cette association et se fait connaître dès 2010 dans les médias sur le thème de la promotion du vélo dans le canton de Genève[35]. En 2014, elle cède sa place de coordinatrice pour devenir chargée de projets au sein de l'association, jusqu’en 2016[36]. Par ailleurs, toujours dans le domaine des transports, elle est vice-présidente de l'Association transports et environnement à partir d'.[réf. nécessaire]
Elle préside la Coordination pour un aéroport respectueux de la population et de l’environnement, qui dépose en une initiative populaire cantonale « Pour un pilotage démocratique de l'aéroport de Genève – Reprenons en main notre aéroport »[37]. L'initiative vise à limiter les nuisances à l’environnement et à la santé des habitants en améliorant le contrôle de l'aéroport par le Grand Conseil de Genève. Le , 56 % des citoyens genevois acceptent l’initiative[38],[39]. Elle copréside avec Priska Seiler Graf (Parti socialiste, Zurich) la « Coalition environnement et santé pour un transport aérien responsable » créée en par 20 organisations suisses[40].
Peu après son élection au Conseil national, elle affirme : « Mes valeurs m’orientent vers une réflexion pour davantage de temps libre et de partage — tant au niveau des biens, des richesses que des savoirs. Il est temps de sortir de l'approche strictement productiviste qui prévaut aujourd’hui »[43].
↑ ab et cRobert Habel, « Lisa Mazzone : la vie à vélo », Le journal de l’immobilier, no 3, , p. 10-11 (lire en ligne, consulté le ). Article repris sur/de Geneva Partners.