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La demi-vie est d'environ 12 heures[2]. Il est donné en une injection quotidienne.
Mode d'action
Le liraglutide est un agoniste des récepteurs aux incrétines, d'où un effet hypoglycémiant. Il s'agit d'un analogue de l'incrétine humaine et se présente sous forme d'un oligopeptide, proche de la forme humaine, et attaché à un acide gras, permettant une diminution de sa dégradation[2].
Il se fixe également aux récepteurs du GLP-1 du nucleus arcuatus au niveau de l'hypothalamus[3], structure responsable de la faim et de la sensation de satiété.
Aux États-Unis, la Food and Drug Administration autorise depuis fin 2014 son emploi chez la personne obèse non diabétique, avec une dose de 3 mg quotidienne[4] (doses plus importantes que pour le diabète). Ce n'est pas le cas en France .Une étude publiée en mai 2021 démontre qu'en associant exercice physique et un traitement avec liraglutide on réussit à maintenir pendant un an, une perte de poids chez des sujets non diabétiques [5].
Efficacité
Les études ont essentiellement porté sur l'association avec le traitement standard (biguanides et/ou sulfamides hypoglycémiants) et sur le niveau glycémique (ou sur celui de l'hémoglobine glyquée). Cela entraîne une diminution du risque de survenue d'une complication cardiovasculaire[6], essentiellement chez les patients ayant fait un premier accident cardio-vasculaire[7] ou chez les porteurs d'une atteinte rénale[8].
Le liraglutide améliore l'équilibre des diabétiques au moins autant qu'avec une insuline de type glargine[9]. Il parvient à une meilleure équilibration du diabète, en association avec de la metformine et de la rosiglitazone[10] et fait mieux que cette dernière, en association avec un sulfamide hypoglycémiant[11]. Il semble meilleur que l'exénatide en prise biquotidienne[12] ou en prise hebdomadaire[13] et que la sitagliptine[14]. Il permet également une diminution modérée de la pression artérielle[15] et aurait un effet protecteur sur le rein[16].
Donné à des personnes obèses, sans forcément avec un diabète associé et en complément d'un régime, il permet une perte de poids plus importante[17].
En Europe, les molécules impliquées dans ces demandes de recherche complémentaire sont : l'exénatide (Byetta, Bydureon), la liraglutide (Victoza), la lixisénatide (Lyxumia), la sitagliptine (Efficib, Januvia, Janumet, Ristaben, Ristfor, Tesavel, Velmetia, Xelevia), la saxagliptine (Komboglyze, Onglyza), la linagliptine (Jentadueto, Trajenta) et la vildagliptine (Eucreas, Galvus, Icandra, Jalra, Xiliarx, Zomarist).
↑ a et b(en) H. Agersø, L. B. Jensen, B. Elbrønd, P. Rolan et M. Zdravkovic, « The pharmacokinetics, pharmacodynamics, safety and tolerability of NN2211, a new long-acting GLP-1 derivative, in healthy men », Diabetologia, vol. 45, no 2, , p. 195-202 (lire en ligne, consulté le )
↑(en) D. Russell-Jones, A. Vaag, O. Schmitz et al., « Liraglutide vs insulin glargine and placebo in combination with metformin and sulfonylurea therapy in type 2 diabetes mellitus (LEAD-5 met+SU) : a randomised controlled trial », Diabetologia, vol. 52, no 10, , p. 2046-2055 (lire en ligne, consulté le )
↑(en) Bernard Zinman, John Gerich, John B. Buse et al., « Efficacy and Safety of the Human Glucagon-Like Peptide-1 Analog Liraglutide in Combination With Metformin and Thiazolidinedione in Patients With Type 2 Diabetes (LEAD-4 Met+TZD) », Diabetes Care, vol. 32, no 7, , p. 1227-1230 (DOI10.2337/dc08-2124)
↑(en) M. Marre, J. Shaw, M. Brändle et al., « Liraglutide, a once-daily human GLP-1 analogue, added to a sulphonylurea over 26 weeks produces greater improvements in glycaemic and weight control compared with adding rosiglitazone or placebo in subjects with Type 2 diabetes (LEAD-1 SU) », Diabetic Medicine, vol. 26, no 3, , p. 268-278 (DOI10.1111/j.1464-5491.2009.02666.x)
↑(en) John B Buse, Julio Rosenstock, Giorgio Sesti et al., « Liraglutide once a day versus exenatide twice a day for type 2 diabetes: a 26-week randomised, parallel-group, multinational, open-label trial (LEAD-6) », The Lancet, vol. 374, no 9683, , p. 39-47 (DOI10.1016/S0140-6736(09)60659-0)
↑(en) John B Buse, Michael Nauck, Thomas Forst et al., « Exenatide once weekly versus liraglutide once daily in patients with type 2 diabetes (DURATION-6): a randomised, open-label study », The Lancet, vol. 381, no 9861, , p. 117-127 (DOI10.1016/S0140-6736(12)61267-7)
↑(en) Richard E Pratley, Anne Bloch Thomsen, Rie Elvang Søndergaard, Melanie Davies et al., « Liraglutide versus sitagliptin for patients with type 2 diabetes who did not have adequate glycaemic control with metformin: a 26-week, randomised, parallel-group, open-label trial », The Lancet, vol. 375, no 9724, , p. 1447-1456 (DOI10.1016/S0140-6736(10)60307-8)
↑(en) Xavier Pi-Sunyer, Arne Astrup, Ken Fujioka et al., « A Randomized, Controlled Trial of 3.0 mg of Liraglutide in Weight Management », N Engl J Med, vol. 373, , p. 11-22 (DOI10.1056/NEJMoa1411892)
↑(en) S. Singh, H.Y. Chang, T.M. Richards, J.P. Weiner, J.M. Clark, J.B. Segal, « Glucagonlike Peptide 1-Based Therapies and Risk of Hospitalization for Acute Pancreatitis in Type 2 Diabetes Mellitus: A Population-Based Matched Case-Control Study », JAMA internal medicine, vol. 173, no 7, , p. 1-6 (PMID23440284, DOI10.1001/jamainternmed.2013.2720, lire en ligne [html], consulté le )modifier
↑(en) A.E Butler, M. Campbell-Thompson, T. Gurlo, D.W. Dawson, M. Atkinson, P.C. Butler, « Marked Expansion of Exocrine and Endocrine Pancreas with Incretin Therapy in Humans with increased Exocrine Pancreas Dysplasia and the potential for Glucagon-producing Neuroendocrine Tumors », Diabetes, vol. 62, no 7, , p. 2595-2604 (PMID23524641, PMCIDPMC3712065, DOI10.2337/db12-1686, lire en ligne [html], consulté le )modifier