Linagora

Linagora
logo de Linagora

Création 26 juin 2000
Fondateurs Alexandre Zapolsky
et Michel-Marie Maudet
Forme juridique Société par actions simplifiée
Slogan Logiciels et services open source pour réussir les grands projets du libre
Siège social Issy-les-Moulineaux[1],[2]
Drapeau de la France France
Direction Alexandre Zapolsky
et Michel-Marie Maudet
Actionnaires Alexandre Zapolsky
et Michel-Marie Maudet
Activité Éditeur de logiciel libre (SSLL), fournisseur de services et de support de logiciels libres
Produits [OpenPaaS, [OBM]], LinShare, OpenPaaS, LinTo
Filiales Paris, Toulouse, Lyon, Marseille, Bruxelles, San Francisco, Québec, Hanoï, Tunis
Effectif 200 (2024)
SIREN 431473669Voir et modifier les données sur Wikidata
TVA européenne FR57431473669Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web linagora.com

Fonds propres 5 488 594 € fin 2021
Chiffre d'affaires 13 M€ (2023)
Résultat net 13 489 € en augmentation en 2022
-1 107 689 € en 2021

Linagora est un éditeur de logiciels libres français, fondé en par Alexandre Zapolsky et Michel-Marie Maudet.

Située en France mais aussi en Belgique, au Canada, au Vietnam et en Tunisie, la société emploie environ 200 personnes[3].

Historique

La société Linagora est créée le [4]. Son nom est une contraction des mots « Linux » et « Agora »[5]. La société est fondée par Alexandre Zapolsky et Michel-Marie Maudet. Très rapidement, les deux entrepreneurs sont rejoints par l'épouse et le frère d’Alexandre Zapolsky intégrant respectivement les postes de directrice commerciale et directeur administratif et financier de la PME[5].

En 2007, la société est retenue par l'Assemblée nationale pour fournir la partie logiciels des ordinateurs Linux (autour du système d'exploitation Kubuntu, en remplacement de Microsoft Windows[6]. Linagora revendique ensuite la place de leader français du logiciel libre par le chiffre d’affaires[7].

En 2015, le Premier ministre Manuel Valls attribue un financement de 10,7 millions d'euros puisés dans les investissements d'avenir, pour un programme de recherche destiné à faire émerger une nouvelle génération de plate-forme logicielle en open source, issue de l'offre de Linagora[8],[9].

En , Linagora lance pour l'Humanité le réseau social nommé La Cerise. Sous forme d'application[10], ce réseau a pour objectif « d'être une caisse de résonance pour les idées du journal » en offrant « un service et un outil [aux] lecteurs ainsi qu'à tous les citoyens qui se mobilisent sur des causes. Afin qu’ils puissent partager leur engagement, on a souhaité mettre en place un outil qui rassemble pétitions, discussions, agenda et contacts[11]. »

En , la société remporte les deux marchés publics portant sur le support des logiciels libres dans quarante-deux ministères et autres entités administratives[12].

En , Linagora organise, en présence du secrétaire d'État au numérique Cédric O, à l'occasion de la soirée de célébration de son 19e anniversaire, une collecte de fonds destinés à :

  • la création d’un fonds permettant aux parents d’enfants polynésiens, hospitalisés en France, de les accompagner en métropole ;
  • l’équipement des écoliers de classes primaires de moyens numériques (tablettes ou PC) ;
  • la mise en place d’une Grande École du numérique « OpenHackademy » en Polynésie qui permettra à des jeunes éloignés de l’emploi d’être formés aux métiers du numérique, et de trouver un travail[13],[14],[15].

En décembre 2022, Linagora fait l'acquisition d'un bien particulier, longtemps appelé « Maison Rocher » puis « Maison Chocolat »[16], située sur l'île Saint-Germain à Issy-les-Moulineaux. Rebaptisée « Villa Good Tech »[17] par Linagora, cette réalisation primée de l'architecte Éric Daniel-Lacombe[18] devient le nouveau siège social de Linagora qui s'y donne l'objectif de « proposer aux acteurs associatifs et aux entreprises la possibilité de se retrouver pour inventer les technologies qui contribuent à rendre le monde meilleur ».[source insuffisante]

En , Linagora lance la communauté OpenLLM France[19], regroupant à son lancement une vingtaine d'acteurs engagés sur la thématique de l'IA générative afin de développer un grand modèle de langage souverain et open source[20]. Cette initiative, portée par le directeur général et cofondateur, Michel-Marie Maudet, comporte plus de quatre cents membres français début 2024[21] et annonce sont extension à la sphère européenne au cours du Fosdem 2024[22].

En février 2024, le CNRS et Linagora signent un accord cadre pour consolider leur collaboration[3].

Acquisitions

La société rachète :

  • en [23], la PME AliaSource située à Ramonville-Saint-Agne et dirigée par son fondateur, Pierre Baudracco[24] ;
  • en 2008, la société Netaktiv, un hébergeur Open Source membre du groupement d'intérêt économique (GIE) Gitoyen, et annonce cet achat à l'occasion du salon Solutions Linux de 2008[25] ;
  • en 2012, la société toulousaine EBM Websourcing, éditeur du logiciel libre et open source Petals Link, dont elle reprend le développement[26] ;
  • en 2016, l'agence numérique Neoma Interactive, experte en UX design et en stratégie de communication numérique[27].

Implantations

Le siège de Linagora à La Défense.

En 2017, le siège social de la société est situé à Issy-les-Moulineaux et l'entreprise dispose de filiales en France à Lyon, Toulouse et Marseille et à l'étranger à Bruxelles, à Montréal, au Vietnam et en Tunisie. En 2005, l'entreprise a tenté une implantation à Nantes[28].

En 2024, le siège est transféré à Issy-les-Moulineaux[1],[2].

Domaines d'activité

Produits logiciels

OpenPaaS

En 2018, le moteur de recherche Qwant annonce que son service de courriel Qwantmail sera conçu sur la base du produit OpenPaaS[29].

LinTO

En 2017, Linagora initie son projet de réalisation d'un assistant vocal open source nommé LinTO[30],[31]. Cet assistant vocal destiné aux réunions entreprises, qualifié de « GAFAM Free » a été présenté lors du CES 2018 à Las Vegas[32],[33].

Le framework vocal LinTO fut développé dans le cadre du projet de recherche éponyme financé par Bpifrance (instrument Grands Défis du Numérique)[34].

Services

L'OSSA (Open Source Software Assurance)

L'une des principales activité de l'entreprise repose sur l'OSSA.

C'est au moyen de l'OSSA que Linagora assure en 2012 le support des logiciels libres de 42 ministères et autres entités administratives[35].

Contentieux concernant la société Linagora

Contentieux avec la société BlueMind

En 2012 naît un contentieux entre les sociétés BlueMind et Linagora. La deuxième accuse la première, notamment de contrefaçon (en copie de son logiciel OBM), de concurrence déloyale, ou encore de non-respect d'une clause de non-concurrence. Ainsi, plusieurs actions en justice sont engagées[36] :

Par un jugement du , le tribunal judiciaire de Bordeaux condamne BlueMind pour concurrence déloyale et parasitisme, rejetant le grief tiré de la contrefaçon. La société doit alors verser près de 170 000  à Linagora[37],[38].

  • Par Linagora, pour non-respect d'une garantie d'éviction lors d'une cession et violation d'une clause de non-concurrence devant le tribunal de commerce de Paris :

Dans un jugement du , le tribunal de commerce de Paris déboute la société Linagora de son action contre deux ex-associés (Pierre Baudracco et Pierre Carlier qui ont démissionné en 2010 et ensuite fondé BlueMind) et la condamne à leur verser 20 000  chacun en remboursement des frais engagés. Linagora leur reprochait d'avoir violé la garantie d'éviction qui lui était due (à la suite de la cession de leurs parts), notamment d'avoir « démarché et détourné sa clientèle, dénigré son logiciel OBM, capté parasitairement son savoir-faire intellectuel et industriel, de s’être approprié illicitement la technologie cédée à Linagora, d’avoir débauché des salariés, désorganisé la société et créé une société concurrente, BlueMind », ce à quoi le tribunal répond qu'aucun « élément comptable ou financier » n'est apporté permettant de prouver le trouble allégué. Ensuite, Linagora reprochait une violation de la clause de non-concurrence inscrite dans le pacte d'actionnaires, considérée comme illicite par les juges, « en raison de son absence de limitation géographique et de contrepartie financière »[39],[40].

Linagora fait appel de la décision et obtient gain de cause concernant le grief de violation de la garantie d'éviction, la cour d'appel de Paris, dans un arrêt du , estimant que le trouble était justifié. Les deux ex-associés sont ainsi condamnés in solidum à verser un peu plus de 480 000  à Linagora. Les juges confirment sur les autres points le jugement rendu en première instance[41],[42].

Pierre Baudracco et Pierre Carlier se pourvoient alors en cassation. Dans un arrêt du , la Cour de cassation casse et annule le jugement rendu en appel, confirmant ainsi la non-violation de la garantie d'éviction, comme l'avaient estimé les premiers juges. L'affaire est renvoyée devant la cour d'appel de Paris autrement composée[43],[44],[45]. Cette dernière rend un nouvel arrêt le , dans lequel elle confirme la décision de cassation, estimant que la garantie d'éviction « qui doit nécessairement être limitée dans le temps pour ne pas contrevenir au principe à valeur constitutionnel de la liberté d’entreprendre » n'avait pas été violée[46],[47].

Le , la cour d’appel de Paris déboute Linagora sur sa demande relative à la garantie légale d'éviction. À la suite de cette décision, la cour d’appel condamne la société d'Alexandre Zapolsky, président de Linagora, à verser à Pierre Baudracco et Pierre Carlier la somme de 20 000 euros chacun sur le fondement des dispositions de l’article 700 du code de procédure civile[48].

Par delà les accusations en justice, Linagora crée un site destiné à « la lutte contre les agissements de BlueMind » à l'adresse laveritesurbluemind.net. Les dirigeants de BlueMind, s'estimant diffamés et injuriés publiquement, engagent alors une procédure devant le tribunal correctionnel puis devant la cour d'appel de Toulouse[49],[50] défavorables à Linagora et son dirigeant. Ces arrêts seront annulés en totalité par une décision de la Cour de cassation du [51], car non correctement motivés et les parties renvoyées devant le tribunal.

Condamnation pour licenciement nul et harcèlement moral

Le , le site de la chaîne France 3-Occitanie fait état d'un arrêt de la cour d'appel de Versailles du [52] qui conclut « La cour [...] dit que le harcèlement moral est établi, dit que le licenciement de M. X est nul, condamne la SA Linagora à payer à M. X les sommes suivantes : 22 000 euros à titre d’indemnité pour licenciement nul, 11 000 euros à titre d’indemnité compensatrice de préavis, 6 600 euros à titre d’indemnité légale de licenciement, 3 200 euros brut à titre de paiement de la mise à pied conservatoire, 3 000 euros à titre de dommages et intérêts au titre du harcèlement moral »[53],[54]. Cet arrêt cite les témoignages de plusieurs salariés évoquant la situation vécue au sein de l'entreprise[Note 1].

Cette information est reprise le surlendemain dans Le Journal du dimanche[55]. Mediapart consacre par ailleurs un article aux pratiques managériales dans l'entreprise — entre 2008 et 2012 —, qu'il qualifie de « brutales », sur la foi de témoignages d'anciens salariés[54].

Notes et références

Notes

  1. L'arrêt de la cour d'appel de Versailles du cite les témoignages de MM. A., B., C., D., E., F., H. et I.[53].

Références

  1. a et b « LINAGORA (ISSY-LES-MOULINEAUX) Chiffre d'affaires, résultat, bilans sur SOCIETE.COM - 431473669 », sur www.societe.com (consulté le ).
  2. a et b « Linagora sur l’annuaire des entreprises », sur annuaire-entreprises.data.gouv.fr (consulté le ).
  3. a et b « IA et logiciels libres : LINAGORA et le CNRS signent un accord-cadre pour renforcer leurs collaborations de recherche | CNRS », sur www.cnrs.fr, (consulté le )
  4. « Linagora », sur la recopie du registre du commerce et des sociétés (consulté le ).
  5. a et b « Linagora : faire le choix de l’Open Source, c’est faire le choix de l’innovation », sur un site de l'école Télécom SudParis, (consulté le ).
  6. Camille Paloque-Berges, Christophe Masutti, Histoires et cultures du Libre. Des logiciels partagés aux licences échangées, p. 469, [lire en ligne].
  7. Par La rédaction de ZDNet fr | Publié le mercredi 13 juin 2007 à 19:53-Modifié le, « Linagora revendique la place de «leader français du logiciel libre» », sur ZDNet France, (consulté le )
  8. S. C., « Le gouvernement essaie de faire émerger une solution concurrente des géants américains », sur le site du quotidien Les Échos, (consulté le ).
  9. Dominique Filippone, « L'Etat injecte 10,7 M€ dans une plateforme collaborative cloud open source », sur le site de l'hebdomadaire Le Monde informatique, (consulté le ).
  10. Societe Nouvelle du Journal l'Humanité, Linagora, « La Cerise, le réseau de mobilisation sociale », sur La Cerise, le réseau de mobilisation sociale (consulté le )
  11. Romain HOUEIX, « L'application La Cerise du journal L'Humanité peut-elle provoquer le Grand Soir ? », Mashable avec France 24,‎ (lire en ligne, consulté le )
  12. Cyril Chausson, « Support logiciels libres : les contrats interministériels et du Minefi attribués à Linagora », sur le site LeMagIT, site internet consacré à l’information informatique, (consulté le ).
  13. « Linagora fête ses 19 ans et organise l'OpenTahitiNight ce 17 mai », sur Actu IA, (consulté le ).
  14. « Linagora soutient le développement du numérique à Tahiti - Informatique », sur Informatique, (consulté le ).
  15. « Linagora célèbre la French Tech Polynésie », sur erp-infos.com (consulté le ).
  16. « La Maison - Villa exceptionnelle à louer pour un séjour hors du commun à Paris - La Maison », sur L'Agence de Paris (consulté le ).
  17. « LINAGORA crée la Villa Good Tech à Issy-les-Moulineaux », sur So Digital, (consulté le ).
  18. « ERIC DANIEL-LACOMBE ∣ LA MAISON ROCHER ∣ les projets », sur edltest01 (consulté le ).
  19. « OpenLLM France - LLM génératifs ouverts et performants », sur OpenLLM France (consulté le ).
  20. « Michel-Marie Maudet (OpenLLM France) : "L'objectif d'OpenLLM est de faire émerger un modèle open source dans sa conception et dans son utilisation" », sur www.journaldunet.com, (consulté le ).
  21. (en) « OpenLLM-France », sur GitHub (consulté le ).
  22. (en) « From OpenLLM-France to OpenLLM-Europe: Paving the way to sovereign and open source AI », sur fosdem.org (consulté le ).
  23. Laurent Marcaillou, « Linagora achète AliaSource pour créer un champion du logiciel libre », sur le site du quotidien Les Échos, (consulté le ).
  24. « Ramonville. LinAgora, le Google made in France », sur le site du quotidien La Dépêche du Midi, (consulté le ).
  25. Cyrille Chausson, « Solutions Linux : Le rachat de NetAktiv propulse Linagora dans le Saas », sur le site du magazine Le Monde informatique, (consulté le ).
  26. « EBM Websourcing : Linagora reprend la PME », sur le site du quotidien La Dépêche du Midi, (consulté le ).
  27. communiqué de presse de Linagora, « LINAGORA annonce l'acquisition de l'agence digitale NEOMA Interactive », sur le site edubourse.com de Sébastien Dufi, (consulté le ).
  28. « Linagora. Les logiciels libres séduisent l'Ouest », sur le site du quotidien Le Télégramme, (consulté le ).
  29. Guillaume Bregeras, « Qwant : dernière ligne droite pour le service de messagerie », sur Les Echos Executives, (consulté le )
  30. « LinTO / OpenPaaS by LINAGORA », sur F6S (consulté le )
  31. (en) « linto.ai », sur GitHub (consulté le )
  32. « CES de Las Vegas : ces innovations qui peuvent vraiment servir à quelque chose »
  33. « LinTO, une enceinte connectée française et open source »
  34. Jean-Pierre Lorré, « LinTO : Assistant vocal open-source respectueux des données personnelles pour les réunions d’entreprise », Conférence Nationale sur les Applications Pratiques de l'Intelligence Artificielle - APIA 2019,‎ (lire en ligne)
  35. Virgile Juhan, « Exclusif : Linagora remporte le plus gros marché public Open Source », sur le site Le Journal du Net d'informations économiques, (consulté le ).
  36. Dominique Filippone, « Linagora vs Blue Mind la Pression monte d'un cran », sur lemondeinformatique.fr, (consulté le ).
  37. TJ de Bordeaux, 1re ch. civ., [lire en ligne].
  38. Jacques Larrieu et Nicolas Bouche, « Concurrence déloyale : Atteinte au modèle économique d'un éditeur de logiciel open source » (commentaire de la décision), Propriété industrielle, LexisNexis,‎ (lire en ligne [PDF]).
  39. TCOM de Paris, 16e ch., [lire en ligne].
  40. « Première décision dans le conflit Blue Mind / Linagora », sur legalis.net, (consulté le ).
  41. CA de Paris, no 19/00030, pôle 5 - ch.8, [lire en ligne].
  42. Thierry Noisette, « Un jugement en appel condamne deux dirigeants de Blue Mind au profit de Linagora », sur zdnet.fr, (consulté le ).
  43. CASS, no 21-11.975, [lire en ligne].
  44. « Blue Mind/Linagora : pas de manquement à la garantie d’éviction », sur legalis.net, (consulté le ).
  45. Thierry Noisette, « Blue Mind-Linagora: la Cour de cassation casse un arrêt d'appel », sur zdnet.fr, (consulté le ).
  46. CA de Paris, pôle 5 - ch.9, [lire en ligne].
  47. « Linagora / Blue Mind : la garantie d’éviction limitée dans le temps », sur legalis.net, (consulté le ).
  48. « La Justice donne raison à Bluemind face à Linagora - Le Monde Informatique », sur LeMondeInformatique, (consulté le ).
  49. TGI de Toulouse, [lire en ligne].
  50. « Confirmation en appel de la condamnation du Pdg de Linagora », sur legalis.net, (consulté le ).
  51. « 30 janvier 2024 - Cour de cassation, Chambre criminelle - 23-80.217 | Dalloz », sur www.dalloz.fr (consulté le ).
  52. Fabrice Valery, « Alexandre Zapolsky, candidat En Marche! à Hyères et jugé en correctionnelle à Toulouse », sur le site de la chaîne France3, (consulté le ).
  53. a et b « CA Versailles, 17e ch., 29 mars 2017, n° 14/03756 », sur le site doctrine.fr (consulté le ).
  54. a et b Mathieu Magnaudeix, « Les méthodes brutales du PDG Alexandre Zapolsky, candidat LREM », Mediapart, (consulté le ).
  55. « Législatives : candidats pro-Macron, ils sont visés par la justice », Le Journal du dimanche, (consulté le ).

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :