Lignes de bus Grand Paris Seine Ouest
Les lignes de bus Grand Paris Seine Ouest désignent les lignes d'autobus de l'établissement public territorial Grand Paris Seine Ouest co-financées par Île-de-France Mobilités. HistoireLe Chavilbus voit le jour le . Le , lors de la cessation d'activités des cars Gaubert, le réseau est repris par Connex SALG. L'année suivante, la qualité des deux circuits sont améliorés par l'intégration du transport scolaire dans le Chavilbus. Le circuit Rouge voit ses fréquences renforcées aux heures de pointe à 25 minutes et la mise en place d'autobus de grande capacité à cette même période. Les circuits sont modifiés afin de répondre au demande des usagers[1]. Le , la société CSTA-Keolis, qui deviendra Keolis Yvelines le , reprend l'exploitation du Chavilbus à Connex[2]. Le , le réseau se voit équipé d'une nouvelle flotte de bus dont les trois véhicules respectent les dernières préconisations européennes. Par ailleurs, le terminus du circuit Rouge est reporté à la gare de Chaville-Rive-Droite[3]. À compter du , le réseau bénéficie d'un important renforcement[4] :
Le , l'établissement public territorial Grand Paris Seine Ouest est créé et succède aux différentes intercommunalités existantes et a repris le statut d'autorité organisatrice de proximité. Vers la fin des années 2010, l'exploitation du Chavilbus est reprise par LCJ Autocars/SAVAC tandis que MobiCité reprend la ligne 469 à Transdev Nanterre. En août 2019, MobiCité exploite la nouvelle ligne 526, remplaçant la Navette Monastère qui, elle-même, constituait une ligne affrétée du réseau de bus RATP. Le , les lignes 526 et Chavilbus Nord fusionnent pour devenir la ligne GPSO Bus tandis que le Chavilbus Sud devient le Chavilbus ; la ligne 469 est simplifiée avec un itinéraire unique[5]. Le , la SAVAC absorbe sa filiale LCJ Autocars[6]. Les lignesGPSO Bus
SUBBLe SUBB, exploité par la RATP, dessert Boulogne-Billancourt. ChavilbusEn 2009, les bus ont parcouru 69,907 km[7] et ont transporté 81 212 voyageurs[2]
TUVIMLe TUVIM, exploité par la RATP, dessert Issy-les-Moulineaux. TIMLe TIM, exploité par la RATP, dessert Meudon. Ligne 469
ExploitationEntreprise exploitanteLes lignes SUBB, TUVIM et TIM sont assurées par le Régie autonome des transports parisiens (RATP). Le Chavilbus et le GSPO Bus sont exploités par la SAVAC et la ligne 469 est assurée par MobiCité, une filiale de RATP Cap Île-de-France[8]. Matériel roulantLes véhicules des lignes RATP sont repris sur l'article réseau de bus RATP, ceux de la SAVAC et de MobiCité sont repris ici[9]. Midibus
Minibus
Historique du parc du ChavilbusLe circuit Bleu du Chavilbus a été équipé de véhicules à plancher surbaissé à partir du [10]. En , le parc du Chavilbus alors nouvellement exploité par CSTA est remis à neuf avec la mise en service de trois véhicules : un GX 127 L (no 28) pour la ligne Rouge aidé d'un Citelis 12 (no 27) pour les heures de pointe, et un GX 127 (no 29) pour la ligne Bleue. Les véhicules arborent une livrée spécifique au réseau Chavilbus avec des schémas de la commune et l'emblème de Chaville : le muguet. En , le parc du Chavilbus est à nouveau renouvelé avec la mise en service de trois véhicules remplaçant ceux achetés en 2007 : un GX 127 L (no 35) pour la ligne Rouge aidé d'un Citaro C1.2 Facelift (no 33) pour les heures de pointe, et un GX 127 (no 34) pour la ligne Bleue. Les anciens véhicules retrouvent d'autres affectations : le Citelis 12 (no 27) part chez l'exploitant Keolis Vélizy, le GX 127 L (no 28) part chez l'exploitant Keolis Seine Val-de-Marne, et le GX 127 (no 29) est gardé pour assurer la réserve sur les deux lignes du Chavilbus. Aucune livrée n'est installée sur les nouveaux véhicules, celle restant sur le GX 127 (no 29) étant supprimée. En , les horaires renforcés aux heures de pointe sur la ligne Rouge du Chavilbus sont supprimés. Le Citaro C1.2 Facelift est alors écarté du Chavilbus et réutilisé pour les navettes de remplacement SNCF assurées par Keolis Yvelines ; il est, par la même occasion, renuméroté (no S24). En , le parc du Chavilbus est une fois de plus renouvelé avec la mise en service de deux véhicules remplaçant ceux achetés en 2011 : un GX 137 L (no 40) pour la ligne Rouge, et un City 23 (no 41) pour la ligne Bleue. Les anciens véhicules retrouvent d'autres affectations : le GX 127 (no 34) rejoint son prédécesseur le GX 127 (no 29) pour assurer la réserve des lignes Chavilbus mais aussi des lignes du réseau de bus Phébus de Saint-Cyr-l'École. Le GX 127 L (no 35) est garé en attente de revente. En , les véhicules no 40 et no 41 reçoivent la livrée GPSO avec des images de la commune de Chaville et la mention GPSO agit pour l'environnement - Votre Chavilbus Euro 6. Le Chavilbus possède en 2022 un GX 137 L livrée IDFM et un Bluebus 22 également en livrée IDFM[9]. DépôtLe dépôt a pour mission d'assurer l'entretien préventif et curatif du matériel. L'entretien curatif ou correctif a lieu quand une panne ou un dysfonctionnement est signalé par un machiniste. Chaque opérateur utilise ses propres installations. Information voyageursÀ la suite de la modernisation du réseau, de nouveaux écrans ont été installés dans les véhicules du Chavilbus, complétés par des annonces sonores afin de faciliter les déplacements des voyageurs. Les temps d'arrivée aux prochains arrêts y sont affichés, de même que les correspondances avec les trains aux différentes gares de Chaville[4]. Tous les potelets d'arrêts ont été remplacés pour une meilleure image du réseau et ainsi faciliter leur localisation. Certaines bornes situées aux points les plus fréquentés indiquent le temps d'attente des prochains passages. Depuis , ZenBus, un service gratuit à tout moment, a été mis à disposition du public, conçu par la société JOUL. Téléchargeable sur smartphone et Internet, il permet aux voyageurs de suivre la position du bus en temps réel dans les rues de la commune, via un système de géolocalisation des véhicules, afin d'optimiser le trajet des usagers et de faciliter leurs déplacements[4]. Tarification et financementLa tarification des lignes d'autobus d'Île-de-France est unifiée et accessible avec les mêmes abonnements. Un ticket « bus-tram », qui remplace le ticket t+ au [11], permet un trajet simple quelle que soit la distance, avec une ou plusieurs correspondances possibles avec les autres lignes de bus et de tramway pendant une durée maximale de 1 h 30 entre la première et dernière validation. En revanche, un ticket validé dans un bus ne permet pas d'emprunter le métro, ni le Transilien et le RER. Les lignes Orlybus et Roissybus, assurant de façon directe les dessertes aéroportuaires via autoroute, disposent d'une tarification spécifique mais sont accessibles avec les abonnements habituels. Les tarifs des billets et abonnements dont le montant est limité par décision politique ne couvrent pas les frais réels de transport. Le manque à gagner est compensé par l'autorité organisatrice, Île-de-France Mobilités, présidée depuis 2005 par le président du conseil régional d'Île-de-France et composé d'élus locaux. Elle définit les conditions générales d'exploitation ainsi que la durée et la fréquence des services. L'équilibre financier du fonctionnement est assuré par une dotation globale annuelle aux transporteurs de la région grâce au versement mobilité payé par les entreprises et aux contributions des collectivités publiques[12].
Mobilier urbainAfin d'améliorer l'image du réseau Chavilbus, de nouveaux potelets sont progressivement installés sur l'ensemble du réseau en 2016. Ceux-ci auront une meilleure lisibilité des informations horaires et certaines bornes afficheront le temps d'attente avant le passage des prochains véhicules[4]. Notes relatives aux données communiquéesProvenance des donnéesLes dates d'ouverture des lignes, le matériel roulant et le centre-bus sont issus du site Siloé[13]. La durée du parcours et le nombre d'arrêts sont calculés à partir des fiches horaires de Vallée Sud Grand Paris[14], de même que les jours de fonctionnement, les moments de la journée (journée, nuit, fêtes) et les particularités. Enfin, les zones traversées et l'accessibilité de la ligne et des arrêts desservis sont issues des plans des lignes Vallée Sud Grand Paris. Explication de quelques-unesLe nombre d'arrêts est, dans les tableaux, la somme des points d'arrêts ayant des dénominations différentes, qu'ils soient desservis dans un ou les deux sens de circulation. Les amplitudes horaires sont données selon le principe suivant : lorsque la fiche horaire affiche les horaires de passage aux arrêts importants, elle va de l'heure de départ du premier bus de la ligne la plus précoce, tous arrêts de départ confondus, à l'heure d'arrivée du dernier bus au terminus la plus tardive, tous terminus confondus. Lorsque la fiche horaire n'affiche que les premiers et derniers départs ainsi que les fréquences, elle va de l'heure de départ du premier bus la plus précoce, tous arrêts de départ confondus, à l'heure de départ du dernier bus la plus tardive, tous arrêts de départs confondus. Les horaires communiqués sont arrondis à 5 minutes près. Les amplitudes horaires sont basées sur les horaires d'hiver sauf mention contraire. Notes et références
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