Localisée au nord-ouest du département, la commune fait partie de la petite région agricole « les Vallée et Coteaux du Loir », bordée au nord par un coteau raide et au sud par les coteaux en pente douce. Elle est drainée par le Fargot et par deux petits cours d'eau. Avec une superficie de 240 ha en 2017, la commune fait partie des 2 communes les moins étendues du département.
L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Un espace naturel d'intérêt est présent sur la commune : une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 7 en 1988, à 5 en 2000, puis à 0 en 2010.
Ses habitants s'appellent les Rupiépiscopiennes et les Rupiépiscopiens.
Le patrimoine architectural de la commune comprend deux bâtiments portés à l'inventaire des monuments historiques : la chapelle Saint-Gervais des Roches-l'Évêque, classée en 1943, et l'église Saint-Almire des Roches-l'Évêque, inscrite en 1971.
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage, adoptée le et entrée en vigueur en France le , un atlas des paysages de Loir-et-Cher a été élaboré en 2010 par le CAUE de Loir-et-Cher, en collaboration avec la DIREN Centre (devenue DREAL en 2011), partenaire financier[9]. Les paysages du département s'organisent ainsi en huit grands ensembles et 25 unités de paysage[Note 1],[10]. La commune fait partie de l'unité de paysage des « boucles du Loir Vendômois », au sein de l'ensemble de paysage « la vallée du Loir »[11].
Les paysages des boucles du Loir vendômois présentent une certaine complexité : alors que l'amont de la vallée reste empreint de calme et de sérénité, le Loir se contorsionne ici en méandres serrés, tenus par un relief marqué par des coteaux à vif. Le tuffeau, qui s'est substitué aux molles argiles du Perche, marque le paysage de sa présence avec ses teintes blanches, sablées ou ocre apparaissant largement sur les falaises mises à nu par la rivière[12].
L'altitude du territoire communal varie de 66 mètres à 134 mètres[13],[14].
Hydrographie
La commune est drainée par le Fargot (km) et par deux petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 1,96 km de longueur totale[15].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 672 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[16]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Saunay à 20 km à vol d'oiseau[18], est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 657,3 mm[19],[20]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[21].
Milieux naturels et biodiversité
L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire. Le territoire communal des Roches-l'Évêque comprend une ZNIEFF[22] :
les « Cavités d'hibernation à chiroptères de Saint-Gervais » (2. ha)[23].
Urbanisme
Typologie
Au , Les Roches-l'Évêque est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[24].
Elle appartient à l'unité urbaine de Montoire-sur-le-Loir[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[25],[7]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vendôme, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[7]. Cette aire, qui regroupe 57 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[26],[27].
Occupation des sols
L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (83,1 %). La répartition détaillée ressortant de la base de donnéeseuropéenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover millésimée 2012 est la suivante :
terres arables (40,2 %),
zones agricoles hétérogènes (17,6 %),
prairies (2,1 %),
forêts (23,3 %),
zones urbanisées (16,9 %)[15].
Planification
La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d'un établissement public, pour déterminer les partis d'aménagement de l'espace au sein d'un SCoT, un document essentiel d'orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCOT des Territoires du Grand Vendômois, approuvé en 2006 et dont la révision a été prescrite en 2017, pour tenir compte de l'élargissement de périmètre[28],[29].
En matière de planification, la commune disposait en 2017 d'une carte communale approuvée[30].
Habitat et logement
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements aux Roches-l'Évêque en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (9,3 %) par rapport au département (18 %) et à la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 79,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (78,5 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %)
9,3
18
9,6
Logements vacants (en %)
20,2
7,5
8,1
Risques majeurs
Le territoire communal des Roches-l'Évêque est vulnérable à différents aléas naturels : inondations (par débordement du Loir ou par ruissellement), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible)[34],[35].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[34]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[36]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[37].
Les crues du Loir sont moins importantes que celles de la Loire, mais elles peuvent provoquer des dégâts importants. Les crues historiques sont celles de 1665 (4 m à l'échelle de Vendôme), 1784 (2,84 m), 1961 (2,90 m) et 2004 (2 m). Le débit maximal historique est de 256 m3/s et caractérise une crue de retour cinquantennal[38]. Le risque d'inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) du Loir[39].
Toponymie
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C'est au début du XXe siècle que la commune, jusque là appelée Les Roches, adopta, pour se différencier des nombreux lieux homonymes, le nom unique de Les Roches-l'Évêque, en vertu du décret du [40].
Histoire
Avant la Révolution
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Révolution française et Empire
Nouvelle organisation territoriale
Le décret de l'Assemblée nationale du décrète qu'« il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne »[41], mais ce n'est qu'avec le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () que la paroisse des Roches-l'Évêque devient formellement « commune des Roches-l'Évêque »[41],[42].
En 1790, dans le cadre de la création des départements, la municipalité est rattachée au canton de Montoire et au district de Vendôme[42]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l'élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[43],[44]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[43]. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons en Loir-et-Cher de 33 à 24[45]. Les Roches-l'Évêque est alors rattachée au canton de Montoire et à l'arrondissement de Vendôme par arrêté du 5 vendémiaire an X ()[46],[42],[47]. Cette organisation va rester inchangée pendant près de 150 ans.
Époque contemporaine
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Le conseil municipal des Roches-l'Évêque, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal[51] avec listes ouvertes et panachage[52]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 11. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[53].
L'organisation de la distribution de l'eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La compétence eau et assainissement des communes est un service public industriel et commercial (SPIC)[55].
Alimentation en eau potable
Le service d'eau potable comporte trois grandes étapes : le captage, la potabilisation et la distribution d'une eau potable conforme aux normes de qualité fixées pour protéger la santé humaine[56]. En 2019, la commune est membre du syndicat intercommunal d'adduction d'eau potable et d'assainissement de Montoire Les Roches Lavardin Saint-Arnoult qui assure le service en le délégant à une entreprise privée, Suez dont le contrat arrive à échéance le [57].
Assainissement des eaux usées
En 2019, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune des Roches-l'Évêque est assurée par le syndicat intercommunal d'adduction d'eau potable et d'assainissement de Montoire Les Roches Lavardin Saint-Arnoult. Cet établissement public a délégué le service à une entreprise privée, Suez, dont le contrat arrive à échéance le 31 mars 2025[58].
L'assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[59]. La communauté d'agglomération Territoires Vendômois assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l'entretien des installations[60].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[64]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[65].
En 2022, la commune comptait 289 habitants[Note 5], en évolution de +3,58 % par rapport à 2016 (Loir-et-Cher : −1,15 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
La population de la commune est relativement âgée.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 24,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 30,3 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 137 hommes pour 134 femmes, soit un taux de 50,55 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,55 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[68]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,0
90 ou +
0,8
4,4
75-89 ans
8,2
26,6
60-74 ans
20,7
29,3
45-59 ans
29,5
14,8
30-44 ans
17,8
11,9
15-29 ans
11,3
13,0
0-14 ans
11,9
Pyramide des âges du département de Loir-et-Cher en 2021 en pourcentage[69]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1,1
90 ou +
2,6
9,2
75-89 ans
11,9
19,7
60-74 ans
20,4
20,7
45-59 ans
20
16,5
30-44 ans
16,2
15,2
15-29 ans
13,2
17,6
0-14 ans
15,7
Économie
Secteurs d'activité
Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées aux Roches-l'Évêque selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[70] :
Le secteur du commerce, transports et services divers est prépondérant sur la commune (8 entreprises sur 15)6,7 %), il est plus important qu'au niveau départemental (11,8 %).
Sur les 15 entreprises implantées aux Roches-l'Évêque en 2016, 11 ne font appel à aucun salarié, 3 comptent 1 à 9 salariés et 1 emploie entre 10 et 19 personnes
Au , la commune est classée en zone de revitalisation rurale (ZRR), un dispositif visant à aider le développement des territoires ruraux principalement à travers des mesures fiscales et sociales. Des mesures spécifiques en faveur du développement économique s'y appliquent également[72]
Agriculture
En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la polyculture et le polyélevage[73]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[74]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 14 en 1988 à 5 en 2000 puis à 2 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 7 ha en 1988 à 27 ha en 2010[73].
Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles des Roches-l'Évêque, observées sur une période de 22 ans :
Évolution de l'agriculture aux Roches-l'Évêque (41) entre 1988 et 2010.
Souterrain dans le coteau de Saint-Gervais-des-Roches. Ce petit souterrain aménagé qui communique avec un habitat troglodytique, est caractérisé par un escalier, haut d'un mètre, barré d'une feuillure, qui mène à une salle unique bordée d'une banquette taillée dans le tuffeau[76].
Pour mémoire
Le sommet de la falaise de Saint-Gervais-des-Roches, d'après le relevé cadastral napoléonien, était surmonté d'une motte qui aurait accueilli un second château dit « des roches », et dont l'existence serait attestée dès le Xe siècle[76].
Héraldique
Les armoiries des Roches-l'Évêque se blasonnent ainsi :
De pourpre à la croix d'argent cantonnée en chef à dextre d'un roc d'échiquier du même.
Création G. Tisserand - J.P. Fernon (1989)
Personnalités liées à la commune
Serge Lama, chanteur, auteur, interprète, habite la commune à l'écart du village.
Voir aussi
Bibliographie
Michel Provost, Carte archéologique de la Gaule : Le Loir-et-Cher, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres, , 159 p. (ISBN2-87754-003-0)
Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d'histoire administrative, Paris, Institut National d'Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN978-2-7332-1028-4, lire en ligne)
↑Une unité de paysage est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Montoire-sur-le-Loir comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d'espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
↑Répertoire géographique des communes (RGC) 2015. En 2016, le RGC a été remplacé par la base Admin Express qui ne comporte plus que l'altitude moyenne de la commune, les altitudes minimale et maximale pouvant être trouvées par un système d'information géographique.
↑ a et b« Fiche communale des Roches-l'Évêque », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑ a et bSébastien Noël et Luc Stevens, Souterrains et mottes castrales : Émergence et liens entre deux architectures de la France médiévale, Paris, Éditions L'Harmattan, , 422 p. (ISBN978-2-343-07867-0), p. 343-344.