Leonid DesyatnikovLeonid Dessiatnikov
Leonid Arkadievitch Desyatnikov ou Dessiatnikov (en russe, Леони́д Арка́дьевич Деся́тников) est un compositeur russe né le à Kharkiv. Il s'est d'abord fait connaître par plusieurs musiques de film et a ensuite acquis une plus grande renommée quand la première de son opéra controversé Les Enfants de Rosenthal a eu lieu au théâtre Bolchoï à Moscou. Vie et carrièreLeonid Dessiatnikov est né en 1955 à Kharkov, en RSS d'Ukraine. Il est diplômé du Conservatoire de Léningrad, où il a étudié la composition et l'instrumentation. Il a écrit quatre opéras, plusieurs cantates et de nombreuses compositions vocales et instrumentales. Ses principales compositions comprennent : Les Enfants de Rosenthal, opéra en deux actes composé sur un livret de Vladimir Sorokine à la demande du théâtre Bolchoï ; Pauvre Lisa, opéra en un acte composé sur un livret du compositeur inspiré du roman de Nikolaï Karamzine ; дар (cadeau, habileté, don, talent, présent), cantate inspirée des vers de Gavrila Derjavine ; The Leaden Echo (L'Écho de plomb), œuvre pour voix et instruments inspirée du poème de Gerard Manley Hopkins ; Le rite de l'hiver de 1949, symphonie pour chœur, solistes et orchestre. Desyatnikov collabore avec Gidon Kremer depuis 1996 comme compositeur (Wie der Alte Leiermann…, la version de Scènes de crépuscule pour orchestre de chambre, Saisons russes) et il a arrangé les œuvres d'Astor Piazzolla, dont l'opéra tango Maria de Buenos Aires et Les Quatre Saisons de Buenos Aires. Desyatnikov a écrit les trames sonores des films Le Coucher du soleil (1990), Perdu en Sibérie (1991), Faucille et Marteau (1994), Katia Ismaïlova (1994), La Folie de Gisèle (1995), Le Prisonnier du Caucase (1996), Celui qui est plus tendre (1996), Moscou (2000), Le Journal de sa femme (2000), Un nouveau Russe (2003) et La Cible (2010)[1]. En , il est nommé directeur musical du Bolchoï aux termes d'un contrat s'étendant jusqu'au , mais le chef d'orchestre Vassili Sinaïski est nommé pour le remplacer le [2]. RécompensesDesyatnikov a obtenu le prix Golden Ram de la Russian Guild of Film Critics et le Grand Prix du quatrième festival international de la musique de film à Bonn pour la trame sonore de Moscow, ainsi que le prix spécial du festival de film Fenêtre sur l'Europe à Vyborg. En 2003, Desyatnikov s'est vu décerner le prix d'État de Russie. Il est récompensé par un Masque d'or en 2012. ŒuvresDesyatnikov est l'auteur de quatre opéras, de la symphonie Le Rite de l'hiver de 1949, de cycles vocaux sur les poèmes de Rilke et des poètes de l'Oberiou, ainsi que de plusieurs transcriptions instrumentales de thèmes d'Astor Piazzolla. Le style de sa musique est défini par le compositeur lui-même comme « une émancipation de la consonance, une transformation de la banalité et du « minimalisme » à face humaine ». Son genre favori est la « bagatelle tragiquement leste ». Opéras
Musique de chambre
Autres genres
Musique pour orchestre symphonique
Ballet
Musique de film
Réception des Enfants de RosenthalVingt et un jours avant la première, un député de la Douma a fait voter une résolution pour que la commission de la culture « vérifie » la moralité de l'opéra ; trois ans plus tôt, le mouvement de jeunesse « Ceux qui vont ensemble » (pro-Poutine) avait effectivement porté plainte contre Vladimir Sorokine pour pornographie et brûlé ses livres[3]. Réception des Illusions perduesSelon Le Monde, cette relecture néoclassique, par Ratmanski, de l'adaptation de 1935 de l'œuvre d'Honoré de Balzac par Vladimir Dmitriev, souffrait d'une saturation résultant « d'un trop-plein de gestes, de manières, de couleurs, de sons, de rythmes qui s'entrechoquent à qui mieux mieux », et l'ensemble du ballet finissait « par se teinter d'une patine parodique »[4]. Notes et références(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Leonid Desyatnikov » (voir la liste des auteurs).
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