La lecture performée ou lecture-performance est une lecture publique de textes poétiques ou littéraires. Elle est effectuée le plus souvent par son auteur dans un esprit qui s'apparente à celui de la performance. Elle peut convoquer tous les arts et techniques du théâtre et de la scène. La poésie et la littérature sont cependant toujours au premier plan, contrairement à la poésie-performance.
Toutefois, si on repart des paroles de Richard Kostelanetz comme quoi toutes ces recherches reposent sur « le langage, dont le principal moyen de cohérence est le son, plutôt que la syntaxe ou la sémantique[1] », la lecture performée en prend le contre-pied, restant avant tout basée sur la sémantique. En Jacques Roubaud écrit un article en partie orienté contre la poésie-performance qu'il qualifie de poésie « vroum-vroum »[2]Christian Prigent, entre autres, lui fera une réponse[3].
Elle peut prendre de multiples formes, être amplifiée, déambulée, ou simplement dite et projetée sur un fond sonore. Toute lecture performée est une création, à distinguer et séparer du texte origine.
Nadine Agostini, avec la vitesse du déploiement d'un jeu d'assonances phonétiques
Édith Azam et sa lecture frénétique et répétitive[4]
Christian Prigent, « La voix-de-l'écrit », L'Écriture ça crispe le mou..., collection « Le Livre en voix » (avec un CD d'une lecture de l'auteur), éditions Alfil, .
Alain Marc, chronique « (Non la lecture mais la mise en voix en espace sur scène ou) la performance, contre le naufrage de la poésie », revue Contre Vox, no 6, HB éditions, Aigues-vives, ; repris sous forme de tracts à l'occasion du Printemps des poètes, Beauvais, [15].