C'est une comédie de mœurs et de caractères, mais c'est aussi une comédie de satire politique et sociale.
Le Roi atteint la 200e en février 1909 qui est célébrée par une grande soirée déguisée[2].
Argument
Bourdier, député ministrable, socialiste, collectiviste et millionnaire est trompé par sa maîtresse d'abord, par sa femme légitime ensuite, Marthe, petite parigote , dite YouYou, qui s'amourache du roi Jean, et trompé par le roi, que surveille et protège le policier Blond, grimé, successivement en Sherlock Holmes chauve, en coiffeur, en garçon tapissier, en ambassadeur.
Farouche député radical-socialiste. Bourdier, devenu riche, se laisse tenter par le luxe et les élégances. Il donne volontiers sa fille au fils au marquis de Chamarande, son concurrent politique, et prend une maîtresse afin d'être bien parisien. L'amitié du gouvernement et l'influence occulte de sa maîtresse, distinguée par le roi de Cerdagne de passage à Paris font que le plébéien Bourdier reçoit officiellement dans son château ce souverain, Or celui-ci non content d'avoir pris à Bourdier sa maîtresse, honore Mme Bourdier de ses faveurs, et Bourdier, trompé, redeviendrait farouche si on ne l'apaisait avec un portefeuille de ministre.
↑La maladie de Max Linder l'éloigne de la scène, Albert Reusy le remplace dans le rôle de William Touret. Max Linder était chargé aussi, en cas d'empêchement de Max Dearly, de doubler celui-ci. C'est Petit qui en est chargé. (Comœdia, 23.10.1908)