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La maison d'édition a d'abord été enregistrée en 1988 en tant qu'entreprise à but lucratif. Elle est devenue en 1996 une maison d'édition à but non lucratif[4].
Les publications de la maison d'édition s'orientent sur le travail d'écrivaines et d'écrivains francophones en Ontario ou dont les livres portent sur un aspect ou l'autre de l'Ontario. Le Nordir privilégie la création et la réflexion[5]. La maison d'édition désire s’éloigner de l’esthétique plus identitaire de la première génération d’écrivains franco-ontariens.
Le Nordir se spécialise en théâtre, en poésie et en essai. La majorité des écrivains ayant été publiés dans cette maison d'édition gravite autour d’Ottawa[6].
Publications
Le Nordir a publié plus de 150 livres et contribué à faire connaître des auteurs comme:
De 1988 à 1990, ils publient la revue de création et de réflexion Athmosphères fondée par Robert Yergeau (4 numéros). De 1998 à 2000, les Cahiers Éthier-Blais, consacrés à l'écrivain Jean-Éthier Blais (3 numéros)[5].
Actes premiers (auteur de moins de 30 ans ou auteur d'un premier livre);
Père Charles-Charlebois (ouvrages écrits par des journalistes ou portant sur des sujets liés aux médias)[8] ;
BCF (Bibliothèque canadienne-française), dont l'objectif est de rendre disponibles à coût modique des œuvres importantes de la littérature canadienne-française;
Prix Omer-Legault pour De Québécois à Ontarois de Roger Bernard (1988);
Prix Omer-Legault pour Témoins d'errances en Ontario français de Fernand Dorais (1993);
Prix de la Municipalité régionale d'Ottawa-Carleton pour Petites fugues pour une saison sèche de Gabrielle Poulin (1993);
Prix de la Municipalité régionale d'Ottawa-Carleton pour Il faut crier l'injure de Pierre Raphaël Pelletier (qui remporte également le prix du salon du livre de Toronto la même année) (1999);
Prix du Gouverneur général du Canada dans la catégorie « essai », pour Les littératures de l'exiguïté de François Paré (1993);
Prix du Gouverneur général du Canada dans la catégorie « théâtre », pour French Town de Michel Ouellette (1994);
Prix du Gouverneur général du Canada catégorie « études et essais », pour La querelle du régionalisme au Québec (1904-1931) d'Annette Hayward (également Prix Gabrielle-Roy la même année) (2007);
Prix Émile-Nelligan pour Les jours sont trop longs pour se mentir de Marlène Belley (1995);
↑Cette collection est ainsi nommée en hommage à ce sociologue, dont le manuscrit De Québécois à Ontarois fut à l'origine de la fondation du Nordir, et dont les travaux ont marqué la vie intellectuelle canadienne-française.
↑Cette collection est ainsi nommée en guise d'hommage au fondateur du journal Le Droit d'Ottawa.