Laurent Theureau est né le à Tours[2] . En 1982 il noue des contacts avec Métal hurlant que concrétise un an plus tard Jean-Pierre Dionnet en publiant ses premières pages[3]. Cette même année, il commence en tant qu'illustrateur une collaboration de plusieurs années avec le magazine de custom automobile Nitro[2]. De 1984 à 1986 il étudie à l'École supérieure des arts Saint-Luc de Bruxelles[1]. Grâce aux éditions Magic Strip il s'initie sur le tas à la maquette de livres. Sous la houlette de Jean-Luc Fromental, Métal hurlant lui propose d'adapter des nouvelles de Sam Shepard[2]. Suivent de courts récits scénarisés par Patrick Galliano (Ciao Jessica, 1988)[4]
C'est dans le magazine (À suivre) qu'il publie avec Jean-Pierre Dionnet son premier grand récit : L'ange de miséricorde[5]. Il collaborera jusqu'à la fin du journal en illustrant ses propres scénarios (La Turquoise maléfique, 1993)[6].
Il se consacre un temps au monde de la brocante[2] puis revient à la bande dessinée en élaborant avec Jean-Pierre Dionnet le premier tome de la série Des dieux et des hommes intitulé La fin du commencement publié par Dargaud[7],[8],[9], qui est un hommage à Moebius[10].