En 1993, elle publie Le Bûcher des innocents[2], livre dans lequel elle dénonce notamment l'incroyable dérive médiatique de l'affaire, phénomène dont elle montre que, pour elle, la responsabilité incombe pour une part au journaliste multicarte Jean-Michel Bezzina (1942-2001) et à celle qui était son épouse à l'époque, Marie-France Lefèvre, lesquels, profitant de l'incompétence de Jean-Michel Lambert, le juge d'instruction, et agissant de concert avec l'avocat Gérard Welzer et le commissaire principal Jacques Corazzi, chargé de l'enquête sur la mort de Grégory Villemin à partir de , imposent sur RTL et dans huit autres médias nationaux comme Le Figaro, France-Soir, Le Parisien ou encore Le Quotidien de Paris, auxquels le couple collabore, la thèse de la mère infanticide[3]. Jean-Michel Bezzina, qui lui avait intenté un procès en diffamation, a été débouté par le tribunal de grande instance de Paris[4]. Sa femme, qui avait porté plainte de son côté pour les mêmes raisons, est, elle aussi, déboutée en 1996 par le tribunal de grande instance de Nancy[5].
Depuis 2013, elle est porte parole, avec Pierre-Yves Schneider (d) jusqu'à la disparition de celui-ci fin 2020, de l'association « Les Amis de Ghislaine Dupont »[8], journaliste tuée au Mali et qui était son amie depuis le début des années 1980[9].
Ouvrages
Le Bûcher des innocents : l'affaire Villemin : coulisses, portraits, preuves, engrenages, correspondances, choses vues, Paris, Plon, , 677 p. (ISBN2-259-02035-6).
Le Bûcher des innocents : enquête, Paris, Les Arènes, , 892 p. (ISBN978-2-35204-507-6) [édition refondue et augmentée de l'ouvrage précédent. Réimpression en 2016].
Le Chant sacré : une histoire du sang contaminé Tome 1, 1955-1983, Paris, Stock, , 617 p. (ISBN978-2-234-04815-7).
Jendia, jendé : tout homme est homme : sur le chemin de Compostelle, Paris, Bayard, (ISBN978-2-227-13905-3).