Laribus est une cité antique située dans le gouvernorat du Kef, au nord-ouest de la Tunisie. Elle est également connue sous les noms d'Alorbos[1] ou Lares, de sa dénomination latineColonia Aelia Augusta Lares[2].
Localisation
Elle se situe sur la route romaine reliant Carthage et Theveste (actuelle Tébessa en Algérie), entre Sicca (Le Kef) et Zama[2]. Sur cette route, les Romains ont installé vingt stations, Laribus se trouvant sur le mille romain 117[3].
À une vingtaine de kilomètres (entre six et dix milles) se situent plusieurs autres anciennes villes : Sicca et Zama, mais aussi Althiburos ou Obba (Dahmani), un centre de la culture d'un safran comparable à celui d'Espagne[4].
Il s'agit d'une citadelle de 250 mètres de long sur 200 mètres de large et contenant beaucoup d'édifices, ses murailles épaisses de 2,5 mètres s'élevant à une hauteur de huit mètres[réf. incomplète][7],[8].
↑ a et bGeorges Goyau, « La Numidia Militiana de la liste de Vérone », Mélanges d'archéologie et d'histoire, vol. 13, no 13, , p. 265 (ISSN2036-0258, lire en ligne, consulté le )
↑(en) Edward Benson, Cyprian : His Life, His Times, His Work, Whitefish, Kessinger Publishing, , 684 p. (lire en ligne), p. 594
↑Djaffar Mohamed-Sahnoun, Les Chi'ites : contribution à l'étude de l'histoire du chi'isme des origines à l'époque contemporaine, Paris, Publibook, , 472 p. (lire en ligne), p. 317
↑Émile Espérandieu, Épigraphie des environs du Kef (Tunisie) : inscriptions recueillies en 1882-1883, Paris, Honoré Champion, , 36 p. (lire en ligne)
↑Charles Diehl, L'Afrique byzantine : histoire de la domination byzantine en Afrique (533-709), Paris, Ernest Leroux, , 643 p. (lire en ligne), p. 273