Les langues fenniques et sames sont parfois regroupées dans une branche finno-same, et le mordve et le mari étaient autrefois rassemblés dans une branche volgaïco-finnoise. L'évolution des connaissances a amené à rejeter la validité de la branche volgaïco-finnoise, mais celle des branches finno-same, finno-volgaïque et finno-permienne est toujours discutée. De façon générale, les langues ouraliennes se répartissent actuellement en sous-groupes bien caractérisés, mais les relations plus anciennes de ces sous-groupes sont peu claires et peu étudiées et rendent difficile de les rassembler en branches plus larges[1].
Un unique trait de phonétique historique commun aux langues finno-volgaïques a été proposé à ce jour : la chute de la consonne /*w/, devant voyelle arrondie.
↑(en) Tapani Salminen, « Problems in the taxonomy of the Uralic languages in the light of modern comparative studies », dans Лингвистический беспредел: сборник статей к 70-летию А. И. Кузнецовой, Moscou, Presses Universitaires de Moscou, (lire en ligne), p. 44-55.