Le château d'eau bâti vers 1958 est situé sur un des points culminants de tout le département de l'Oise à environ 220 mètres au-dessus du niveau de la mer. Par beau temps on peut apercevoir de ce point à la fois Beauvais à l'ouest et Creil à l'ouest.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 778 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 8,6 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Creil à 18 km à vol d'oiseau[5], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 662,2 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
Typologie
Au , Lachapelle-Saint-Pierre est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9].
Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[I 1].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (78,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (72 %), zones urbanisées (13,2 %), forêts (8,3 %), zones agricoles hétérogènes (5,4 %), prairies (1,1 %)[10]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Habitat et logement
En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 370, alors qu'il était de 361 en 2015 et de 348 en 2010[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Lachapelle-Saint-Pierre en 2020 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (4,1 %) supérieure à celle du département (2,4 %) mais inférieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 91,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (90,6 % en 2015), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 4].
Le nom de la localité est attesté sous les formes de Cappella (1283) ; de Capella (XIVe) ; la Chapelle St Pierre (1667) ; la Chapelle Saint Pierre en Beauvaisis (1779) ; la Chapelle Pierre (1794) ; Pierre la Montaine (1794) ; Pierre la Montagne (1794) ; la Chapelle Saint-Pierre (1840) ; Lachapelle Saint Pierre (1958)[12].
Durant la Révolution française, la commune porte le nom de Pierre[13] et, en 1793, Pierre-la-Montaine (ou la Montagne)[14].
Histoire
Le village actuel est le fruit du rattachement de deux entités jadis distinctes, le bois Morel au nord qui dépendait de la commune d'Ully-Saint-Georges, et Lachapelle-Saint-Pierre au sud. Encore plus au sud, le hameau de Richemont fait partie de la commune[14].
En 1900, l'activité économique du village comprenait la fabrication à domicile d'éventails et ouvrages de nacre, et on comptait cinq cafés-épiceries[14].
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[15], le préfet de l'Oise a publié en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale, qui prévoit la fusion de plusieurs intercommunalités, et en particulier de la communauté de communes du Pays de Thelle et de la communauté de communes la Ruraloise, formant ainsi une intercommunalité de 42 communes et de 59 626 habitants[16],[17].
La nouvelle intercommunalité, dont est membre la commune et dénommée communauté de communes Thelloise, est créée par un arrêté préfectoral du qui a pris effet le [18].
Retraité Président du SIAEP d'Ully Saint-Georges (2023 → )
Équipements et services publics
Eau et déchets
L'adduction en eau potable est réalisée par le Syndicat intercommunal d'alimentation en eau potable d'Ully-Saint-Georges, qui dessert 9 communes regroupant 13 231 habitants[23].
Enseignement
La commune dispose d'une école publique scolarisant, en 2016, une centaine d'élèves de maternelle et de primaire, comprenant un centre périscolaire avec cantine[24],[14].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[26].
En 2021, la commune comptait 836 habitants[Note 3], en évolution de −8,23 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26,1 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 436 hommes pour 457 femmes, soit un taux de 51,18 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,11 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[28]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,0
90 ou +
1,2
4,4
75-89 ans
4,8
23,5
60-74 ans
18,5
24,2
45-59 ans
21,9
16,0
30-44 ans
18,5
16,5
15-29 ans
14,1
15,5
0-14 ans
21,0
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2021 en pourcentage[29]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,4
5,5
75-89 ans
7,6
15,6
60-74 ans
16,3
20,8
45-59 ans
20
19,4
30-44 ans
19,4
17,6
15-29 ans
16,2
20,6
0-14 ans
19,1
Manifestations culturelles et festivités
Une exposition de véhicules anciens, dont la 13e édition s'est tenue le , a lieu au printemps dans la commune[30].
Les Écuries du Bois Morel organisent une fête de la pomme et du cheval, dont la 7e édition a eu lieu le [31].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Lachapelle-Saint-Pierre ne compte aucun monument historique classé ou inscrit sur son territoire. On peut toutefois noter :
Église Saint-Pierre : de plan rectangulaire, elle comporte une première travée du XVIIIe siècle, comme le reflète bien son portail alors que le reste est du XVIe siècle. Le petit clocher en charpente est assis sur la partie occidentale du toit. La nef se compose de trois travées, voûtées d'ogives très basses. Les nervures adoptent un profil prismatique pour la première travée, plus récente, et un profil torique pour les deux autres. Dans tous les cas, les nervures des voûtes retombent sur des consoles de part et d'autre des piliers ondulés engagés dans les murs, supportant, eux, les arcs-doubleaux. Les consoles de la troisième travée sont décorées de chérubins, et la clé de voûte présente un agneau pascal. Le chœur ne comporte qu'une seule travée et se termine par un chevet plat. Sa partie centrale est voûtée en berceau dans le sens de l'axe de la nef, et cette voûte repose sur deux arcades perpendiculaires aux doubleaux.
Cette disposition inhabituelle avait probablement comme but de souligner le sanctuaire, mais l'effet recherché n'a pas été obtenu, car les voûtes trop basses de la nef ne permettent pas une vue sur le plafond du chœur. Le petit autel en bois est du XVIIIe siècle et d'une belle facture, tout comme le confessionnal[32],[33]. L'église a récemment été restaurée.
Le château d'eau construit en 1958 n'est plus en service, mais constitue par sa position en un point élevé un bâtiment d'intérêt.
Un agneau couché et tenant dans ses pattes antérieures une houlette posée en barre[34].
Détails
Un blason récent a été adopté sur le modèle d'une clef de voûte de l'église. Il représente une brebis croisée d'un bâton de berger qui symbolise le nom de saint Pierre, premier successeur de Jésus et donc du Bon Berger. Le statut officiel du blason reste à déterminer.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑ abcd et ePhilippe Delattre, « Tout savoir sur le village de Lachapelle-Saint-Pierre : Vingtième opus de notre série sur les villages de la communauté de communes du Pays de Thelle et de la Ruraloise qui vont fusionner », Le Courrier picard, édition de Clermont, no 3419, , p. 6.
↑Sandrine Raffin, « Lachapelle-Saint-Pierre. Catherine Meunier contre-attaque », L'Écho du Thelle, (lire en ligne, consulté le )« La maire sortante, candidate aux municipales, répond aux critiques de son adversaire Serge Fin qui mène une liste ».
↑« Le tribunal administratif annule le plan d'urbanisme », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
↑Dominique Vermand, Églises de l'Oise : Canton de Noailles, Pays de Bray, Pays de Thelle et Vallée de Thérain, Beauvais, Conseil général de l'Oise, avec le concours de l'Office de tourisme du pôle Vexin-Sablons-Thelle, s.d., 32 p., p. 14.