Samia Zibra, jeune et inexpérimentée, débute comme conseillère principale d'éducation (CPE). Originaire de l'Ardèche, elle demande un poste en région parisienne pour des raisons particulières. Elle découvre ainsi le collège en zone d'éducation prioritaire (ZEP) de la cité des Francs-Moisins, à Saint-Denis en Seine-Saint-Denis. Elle y rencontre de nombreux problèmes, notamment le manque de discipline et la réalité sociale du quartier. Elle découvre cependant l'incroyable vitalité et l'humour (des élèves comme des surveillants) qui règnent dans l'établissement. Dans l'équipe des surveillants, Samia peut notamment compter sur Moussa, le « Grand » du quartier, et Dylan, le chambreur. Samia va peu à peu s'adapter à ce nouvel univers. Sa situation personnelle la rapproche de Yanis, un élève vif et intelligent avec un potentiel gâché par son insolence et mis dans la classe des « SOP » (sans options). Samia va cependant essayer de le sortir de son échec scolaire pour lui proposer un avenir meilleur.
Après Patients (2017), Grand Corps Malade et Mehdi Idir souhaitent aborder le sujet de l'école et portent précisément leur choix sur la période du collège car ils en gardent tous les deux de très bons souvenirs :
« Mehdi et moi avons adoré cette période. [...] C’est une période charnière qui nous a beaucoup marqués. Mais nos souvenirs datent des années 90. Il a fallu se remettre dans le bain, aller sur place pour observer. [...] Pour autant, on savait que des scènes vécues en 1994 pouvaient sonner justes en 2019. Certains de nos proches bossent dans l’éducation. Et moi j’ai animé des Ateliers Slam dans des collèges. On avait remarqué qu’il y avait des constantes[3]. »
Durant le développement du scénario, ils décident de centrer l'intrigue autour d'un conseiller principal d'éducation car il est selon eux « à la croisée des chemins » et « traite 10 problèmes différents par heure. Il est en contact avec les parents, les élèves, le personnel administratif, les professeurs »[3]. Le rôle est initialement écrit pour Soufiane Guerrab, qui jouait déjà dans Patients. Cependant, Grand Corps Malade et Mehdi Idir préfèrent que le CPE soit un personnage féminin. Soufiane Guerrab obtient finalement le rôle de Messaoud, le professeur de mathématiques[3].
Le compositeur Angelo Foley, déjà à l’œuvre sur Patients, se charge de la musique originale. Par ailleurs, on peut entendre de nombreuses chansons dans le film : Rise de Herb Alpert, Samuraï de Shurik'n (en partie reprise à la flute par des élèves), L'eau vive de Guy Béart, Passement de jambes de Doc Gyneco, La liesse est lovée de Ben Mazué, Shelly ANN de Red Rat, Pastime Paradise de Stevie Wonder et enfin Je viens de là (reprise par l'équipe du film et Grand Corps Malade).
Le site Allociné recense 24 critiques presse et propose une moyenne de 3,5⁄5[9].
Le magazine Télérama qualifie le film de « chronique sociale d’une grande justesse »[10].
Pour le journal Le Parisien, « La tchatche et la vitalité des collégiens – et des adultes – illuminent ce tableau presque documentaire et donnent lieu à des échanges hilarants. »[11].
Box-office
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Pour sa première semaine d'exploitation, le film enregistre 485 000 entrées, soit le meilleur résultat pour cette semaine. Patients, le précédent film de Grand Corps Malade et Mehdi Idir, avait obtenu 309 000 entrées en première semaine[12].
↑« La vie scolaire (film 2019) de Grand Corps Malade : Alban Ivanov et Zita Hanrot au casting », Nouveautés Télé : le RDV de l'actu au quotidien, (lire en ligne, consulté le )