La psallette désigne à l'origine l'école de chant attachée à la cathédrale. Elle a été fondée en 1413 par l'évêque Henri le barbu[1]. Le mot psallette vient du latinpsallere qui signifie étymologiquement « chanter les psaumes » et, au sens plus large, chanter les offices religieux. Au XIXe siècle, l'école est contrainte de quitter sa maison[3] à la suite du réaménagement de la place Saint-Pierre toute proche, et s'installe dans le manoir tout en lui transmettant son nom[1].
La façade sud a fait l'objet d'une restauration complète qui s'est achevée au printemps 2014[5].
Architecture et décor
Le bâtiment, de style gothique[3], est en tuffeau et granit[1]. Une tourelle, dont la porte en anse de panier est surmontée de deux écussons aux armes de Bretagne[3], est placée contre le logis principal[1]. À l'intérieur de cette tourelle, un escalier à vis en granit et calcaire est conçu d'une manière inhabituelle à Nantes : le noyau hélicoïdal s'enroule autour d'un vide[6]. Une seconde tourelle, ronde, permet l'accès aux étages supérieurs. Cette tourelle est en encorbellement, et s'appuie sur des corbeaux qui sont façonnés dans un style flamboyant[1]. Au second étage, une grande salle abrite une cheminée monumentale, qui présente un manteau d'hermines sculptées, sous un daisgothique sculpté également[1].
Jean-Luc Flohic (dir.), Le Patrimoine des communes de la Loire-Atlantique, t. 2, Charenton-le-Pont, Flohic éditions, coll. « Le patrimoine des communes de France », , 1383 p. (ISBN2-84234-040-X).
Catherine Olart (photogr. Laurent Allenou), Nantes secret et insolite : les trésors cachés de la cité des ducs, Paris, Les Beaux Jours/Compagnie parisienne du livre, , 176 p. (ISBN978-2-35179-040-3).