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Pour le critique du Monde, c'est un ouvrage novateur où Johann Chapoutot montre « que l’idéologie nazie offrait bien une vision structurée du monde, faisant suffisamment système pour envahir les consciences et séduire le tout-venant comme des penseurs aussi illustres que le juriste Carl Schmitt et le philosophe Martin Heidegger[1] ».
Dans Télérama, le critique explique que l'historien « a dressé la cartographie de cet « univers mental » instauré par le IIIe Reich et aboutissant à la solution finale[2] ».
L'historien Nicolas Patin sur le site Nonfiction estime que « L’ouvrage, fondé sur une très solide culture juridique, grecque et latine, permet donc de comprendre que le nazisme n’était pas simplement l’expression de la force et du fait contre le droit ; il se pensait comme une loi, une loi de la vie, une forme de biocratie au service de la race, bien plus légitime que celle des puissances occidentales[3] ».
Pour le critique de Lectures, Johann Chapoutot « propose ici un renouvellement historiographique » mais il propose « une approche purement verticale du phénomène [et] fournit un schéma explicatif qui nous semble incomplet[4] ».
Dans la revue Cités, Avishag Zafrani considère que « L’analyse par Johann Chapoutot des pratiques discursives juridiques de la biopolitique raciale nazie est non seulement essentielle mais deviendra également certainement une source importante des études à venir sur cette période de l’histoire[5] ».
L'ouvrage a été traduit en allemand sous le titre Das Gesetz des Blutes : von der NS-Weltanschauung zum Vernichtungskrieg, édité chez Philipp von Zabern en 2016[9],[10].
Il a été traduit en italien sous le titre La legge del sangue : pensare e agire da nazisti, aux éditions Einaudi en 2016[11].
Il paraît en anglais sous le titre The Law of Blood: Thinking and Acting as a Nazi, publié par la Belknap Press of Harvard University Press en 2018[12],[13],[14].
Il est traduit en espagnol sous le titre La ley de la sangre : pensar y actuar como un nazi, chez Alianza Editorial en 2021.
Il paraît en tchèque sous le titre Zákon krve : myslet a jednat jako nacista, aux éditions Rybka en 2021.
↑« Palmarès 2015 », sur Prix Pierre Simon (consulté le ).
↑(de) Roman Töppel, « Das Gesetz des Blutes: Von der NS-Weltanschauung zum Vernichtungskrieg », 19. – 21. Jahrhundert - Époque contemporaine. (= Francia-Recensio), vol. 3, (lire en ligne, consulté le ).
↑(de) Thomas Vordermayer, « Johann Chapoutot: Das Gesetz des Blutes », Sehepunkte, vol. 17, no 11, (lire en ligne, consulté le ).
↑(it) Massimiliano De Villa, « La grammatica tedesca della razza », Il manifesto, (lire en ligne, consulté le ).
↑(en) Lisa Pine, « The Law of Blood: Thinking and Acting as a Nazi. By Johann Chapoutot », The Journal of Modern History, vol. 91, no 2, , p. 476-478.
↑(en) Alice Weinreb, « The Law of Blood: Thinking and Acting as a Nazi Johann Chapoutot », Holocaust and Genocide Studies, vol. 34, no 2, , p. 327–332.
↑(en) Paul Bookbinder, « Johann Chapoutot, The Law of Blood: Thinking and Acting as a Nazi », European History Quarterly, vol. 49, no 3, , p. 500-502 (lire en ligne, consulté le ).