Il porte les couleurs de Prince de Bretagne de 2009 à 2012, de Rennes Métropole/Saint-Malo Agglomération (puis La French Tech Rennes Saint-Malo) de 2013 à 2018 et celles de Komilfo depuis 2022.
Historique
Prince de Bretagne
Le multicoque est mis à l'eau septembre 2009 sous les couleurs Prince de Bretagne, son skipper est alors Hervé Cléris[1],[2]. Il est baptisé le à Morlaix[3].
Pour sa première course, le trimaran participe au Trophée des Multicoques, course qu'il termine à la cinquième place[4],[5].
Le , au cours d'une séance d'entraînement en mer d'Iroise ayant notamment pour but de réaliser des photos pour la Transat Jacques Vabre à venir, le flotteur tribord du voilier se désolidarise et ne reste lié à la coque centrale que par le trampoline. Le multicoque est secouru puis tracté jusqu'à Camaret par la SNSM[6],[7],[8].
En mars 2010, Lionel Lemonchois devient le skipper du trimaran avec pour premier objectif la Route du Rhum[9]. Le voilier est remis à l'eau après un chantier de réparation et d'amélioration le [10].
De nouveau victime de problèmes techniques, le voilier ne participe qu'à une seule manche du Trophée de Fécamp et termine de ce fait à la neuvième place de la course[11],[12].
En novembre 2010, le trimaran remporte la Route du Rhum dans la catégorie Multi 50 magré une avarie en début de course[13],[14],[15]. Le multicoque passe à l'issue par la case chantier et reçoit notamment de nouveaux safrans[16].
Au cours de l'édition 2011 de l'Armen Race, le voilier est victime d'une avarie électrique contraignant son équipage à l'abandon[17]. Quelques jours plus tard, le multicoque remporte le Record SNSM[18], puis le Tour de l'Île de Wight[19].
Rennes Métropole/Saint-Malo Agglomération puis (La French Tech Rennes Saint-Malo)
En 2012, Gilles Lamiré rachète le trimaran qui prend alors des couleurs de Rennes Métropole/Saint-Malo Agglomération[23],[24], avec pour objectif une victoire sur la Route du Rhum[25].
En 2015, le multicoque change légèrement de nom en devenant La French Tech Rennes Saint-Malo[31],[32]. Pour sa première course sous ce nom, le voilier skippé par Gilles Lamiré et Yvan Bourgnon, prend le départ de la Transat Jacques Vabre[33]. Après trois jours de course, le trimaran rentre en collision avec un conteneur abandonné en mer. Face aux dégâts subis sur les deux flotteurs du voilier, l'équipage est contraint à l'abandon et prend le direction de La Trinité-sur-Mer[34],[35].
L'année suivante, le trimaran remporte la Transat anglaise et améliore par la même occasion le temps de référence pour les Multi 50 tenu depuis 2004 par Trilogic skippé par Eric Bruneel[36],[37]. Quelque semaines plus tard, le voilier franchit la ligne d'arrivée de la Transat Québec-Saint-Malo à la troisième place seulement cinq minutes après Ciela Village (deuxième) et deux heures après Arkema (vainqueur)[38].
Lors du Grand Prix Vladys, le multicoque est percuté par Ciela Village, il est réparé le soir même par les équipes des deux trimarans[42].
En novembre 2018, le trimaran arrive au pied du podium de la Route du Rhum en arrivant à la quatrième place en Guadeloupe[43],[44]. Il est le seul Multi 50 de l'édition à ne pas posséder de foils[45].
Komilfo
En mai 2021, Éric Péron annonce le rachat du trimaran avec pour objectif la Route du Rhum à venir. Une petite partie du budget est alors assurée par le French Touch Ocean Club, mais le skipper reste à la recherche d'un partenaire titre[46],[47].
Le multicoque reçoit alors de nombreuses modifications parmi lesquelles figurent des foils ou encore un nouveau cockpit[48],[49].
En mars 2022, le skipper breton annonce l'arrivée de Komilfo comme partenaire principal[50],[51].
Pour sa première course sous ses nouvelles couleurs, le trimaran arrive deuxième des 1000 milles des Sables, course qui permet également de le qualifier pour la Route du Rhum[52].