La Comédie des fleurs
La Comédie des fleurs, ou le Sujet de la Comédie des fleurs, est un poème publié dans le recueil des Vers héroïques de Tristan L'Hermite, en 1648. Repris dans des anthologies depuis le XVIIe siècle, ce poème annonce entre autres l'art de La Fontaine. PrésentationTexteLa Comédie des fleurs est composée de onze stances en sizains : Un Lys reconnu pour un Prince PublicationLa Comédie des fleurs fait partie du recueil des Vers héroïques, en 1648[1]. PostéritéÉditions nouvellesEn 1909, Adolphe van Bever retient la Comédie des fleurs dans la collection « Les plus belles pages » pour le Mercure de France[2]. En 1925, Pierre Camo publie une réédition intégrale des Amours et certains poèmes des Vers héroïques, dont la Comédie des fleurs[3]. En 1960, Amédée Carriat reprend le poème dans son Choix de pages de toute l'œuvre en vers et en prose[4]. En 1962, Philip Wadsworth le retient également dans son choix de Poésies de Tristan pour Pierre Seghers[5]. Toutes ces éditions reproduisent la Comédie des fleurs dans son intégralité. AnalyseAmédée Carriat estime que « La Fontaine doit à Tristan beaucoup plus qu'on ne pense », trouvant « chez l'un et l'autre une même nature accueillante et aimable, propre avant tout à fournir le cadre d'un bonheur naturel, à favoriser la méditation solitaire, à raviver la tendresse amoureuse[6] ». Selon lui, par exemple, il ne fait « aucun doute que La Fontaine s'est souvenu du sixain suivant dans Le Lion et le Moucheron[7] » : On arme pour les deux cabales ; BibliographieŒuvres complètes
Anthologies
Ouvrages cités
Références
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