Dans le quart sud-ouest du département de la Haute-Vienne, la commune de La Chapelle-Montbrandeix est arrosée par le Bandiat qui y prend sa source, au nord-est, sur les pentes sud-ouest du puy Chauvet.
L'altitude minimale, 319 mètres, se trouve localisée au sud-ouest, là où un affluent du Bandiat quitte la commune et entre sur celle de Marval. L'altitude maximale avec 482 mètres est située au nord-est, à l'ouest du lieu-dit le Grand Puyconnieux[1].
Traversé par les routes départementales (RD) 22 et 64, le bourg de La Chapelle-Montbrandeix est situé, en distances orthodromiques, dix-neuf kilomètres au nord-est de Nontron et vingt kilomètres au sud de Rochechouart.
La commune est également desservie par les RD 15, 33 et 100.
Entre Dournazac et Marval, un tronçon commun du GR 4 et du GR 654 borde le territoire communal sur plus d'un kilomètre au nord-est, avant de le traverser plus au sud — d'est en ouest — sur environ quatre kilomètres.
Communes limitrophes
La Chapelle-Montbrandeix est limitrophe de six autres communes, dont une dans le département de la Dordogne. Au nord-ouest, son territoire n'est limitrophe de celui de Champagnac-la-Rivière que sur 150 mètres.
Communes limitrophes de La Chapelle-Montbrandeix[2]
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 131 mm, avec 13,3 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Champagnac-la-Rivière à 9 km à vol d'oiseau[6], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 189,6 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Urbanisme
Typologie
Au , La Chapelle-Montbrandeix est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10].
Elle est située hors unité urbaine[11] et hors attraction des villes[12],[13].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (59,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (63,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (59,5 %), prairies (20,3 %), zones agricoles hétérogènes (18,4 %), zones urbanisées (1,8 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de La Chapelle-Montbrandeix est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].
Risques naturels
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[17]. 10,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (27 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 1],[18].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999 et par des mouvements de terrain en 1999[15].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de La Chapelle-Montbrandeix est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[19].
Histoire
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Dans la 1re moitié du Ier siècle, un habitat gallo-romain est le siège d'une activité sidérurgique dans des bas-fourneaux[20].
Les habitants de La Chapelle-Montbrandeix sont appelés les Chapelauds[23].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[25].
En 2021, la commune comptait 264 habitants[Note 2], en évolution de +6,45 % par rapport à 2015 (Haute-Vienne : −1,09 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
L'étang de Vieulac au nord du village de la Nadalie (commune de Marval[32]).
Les landes et prairies humides du Theillaud et des Tuileries. La lande des Tuileries se trouve le long de la route des Trois Cerisiers et les zones humides du Theillaud le long du Bandiat. On y trouve, entre autres drosera intermedia et le crapaud calamite[33].
Landes et prairies du puy Doumeau[34]. Dans l'ancien inventaire ZNIEFF, ce site était dénommé : Landes de Masgiraud-Masselièvre.
Bois des Essarts, un massif forestier avec de vieux châtaigniers et chênes. Il s'étend sur les communes de La Chapelle-Montbrandeix, Champagnac-la-Rivière, Cussac, Châlus, Dournazac[35].
Une ZNIEFF de type 2
Vallée de la Tardoire (du moulin de Cros à Peyrassoulat)[36].
↑Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )