La commune possède des armoiries qui lui ont été octroyées le 29 avril 1996. La moitié supérieure symbolise l'exploitation historique du zinc dans la région qui était l'une des plus riches mines de zinc en Europe. Au XIXe siècle, une grande compagnie minière a été formée. Elle utilisait les outils de la mine et les trois étoiles dans son logo. Ils sont repris dans le chef de ces armoiries.
La base montre un lion et un aigle qui font référence au statut spécial de la région de Moresnet maintenant section de la commune. Moresnet était un état indépendant gouverné comme un condominium entre les Pays-Bas et la Prusse et plus tard de facto entre la Belgique et la Prusse. La Belgique avait pris son indépendance mais les Pays-Bas n'ont jamais cédé la souveraineté sur ce territoire. La situation a persisté de 1816 à 1920.
Le lion représente les lions hollandais et belges, l'aigle est l'aigle prussien.
Blasonnement :Parti, au premier d'azur au lion d'argent armé et lampassé d'or, et au second d'argent à l'aigle éployée de sable armée, becquée et lampassée d'or ; au chef de sable, chargé d'un maillet et d'un marteau d'argent posés en sautoir, accompagnés de trois étoiles d'or.
Source du blasonnement : Heraldry of the World[4].
Démographie
Démographie: Avant la fusion des communes
Source: DGS recensements population
Démographie : Commune fusionnée
En tenant compte des anciennes communes entraînées dans la fusion de communes de 1977, on peut dresser l'évolution suivante :
Les chiffres des années 1831 à 1970 tiennent compte des chiffres des anciennes communes fusionnées.
Source: DGS , de 1831 à 1981=recensements population; à partir de 1990 = nombre d'habitants chaque 1 janvier[5]
Le territoire entourant la mine de zinc de la Vieille Montagne était une zone neutre entre 1816 et 1919 sous le nom de Moresnet neutre. En effet, lors du traité des limites d'Aix-la-Chapelle de 1816, la Prusse et les Pays-Bas ne purent se départager sur l'appartenance de ce territoire et créèrent sous leur autorité commune un condominium connu sous le nom de Moresnet neutre[7]. Bien que plusieurs tentatives locales furent faites pour transformer ce territoire en micro-État indépendant, aucune ne fut couronnée de succès et Moresnet neutre ne fut jamais autonome, ni même semi-autonome. Il sera finalement rattaché en 1919 à la Belgique, au même titre que les Cantons de l'Est, attribués à la Belgique par le Traité de Versailles, art. 32, en compensation des pertes subies lors de la Première Guerre mondiale. En effet, ces territoires avaient été exigés par la Prusse en dette de guerre lors des Traités de Paris (1814), de Vienne (1815) et d'Aix-la-Chapelle (1818).
Elle dispose également deux écoles communales : l'École Communale de La Calamine et l'École Communale d´Hergenrath. Celles-ci possèdent deux types de classes : l'école maternelle et l'école primaire.
Chasse au trésor
En 2021, la Calamine organise une chasse au trésor d'une valeur de 1 000 € trouvé par un groupe totalement au hasard dans une fausse pierre au monument 1893-1993 - des mineurs[8].
En 2024, la Calamine réitère l'opération avec cette fois ci un trésor d'une valeur de 12 500 €. Après plusieurs semaines d'énigmes le trésor est trouvé finalement par un habitant de la ville plus d'une semaine après l'énigme finale. Beaucoup considèrent cette chasse comme une escroquerie. Aucune communication de la part des organisateurs, aucun règlement, aucune précision sur la trouvaille de la pierre, des publications sur les réseaux sociaux bloquées a tout commentaire. Pire encore, le trésor a été annoncé comme caché et non enterré, pour apprendre une fois le trésor découvert : "elle était [...] enfoncée d'un bon centimètre dans la terre" signale VB (un des organisateurs de la chasse). C'était donc bien enterré. Toutes les publications pour présenter le gagnant sont bloquées à tout commentaire. Il s’agit bien là d’un beau scam organisé par la ville.
Depuis l’expression « faire une kelmist » est utilisé pour signaler une escroquerie dans les chasses aux trésors.
Notes et références
↑Jean Germain, Guide des gentilés : les noms des habitants en Communauté française de Belgique, Bruxelles, Ministère de la Communauté française, (lire en ligne).
↑Le plus souvent, dans une phrase, Al Calmène (Jean Haust, Enquête dialectale sur la toponymie wallonne, Vaillant-Carmanne, Liège, 1940-1941, p. 11.)
↑K. R. Simmonds, « The Consolidated Treaty Series, 1648–1918. Compiled by Clive Parry. [Dobbs Ferry, New York: Oceana Publications Inc.1969. Vol. Ilviii and 468 pp.; Vol. IIvii and 514 pp.; Vol. IIIx and 518 pp. $37.50 (per volume, until June 1, 1970.)] », International and Comparative Law Quarterly, vol. 19, no 1, , p. 168–169 (ISSN0020-5893 et 1471-6895, DOI10.1093/iclqaj/19.1.168-a, lire en ligne, consulté le )
Roger Collinet, L'annexion d'Eupen et Malmedy à la Belgique en 1920 ; 1986.
(en) Randall Baker & Roger Mallion, Moresnet - The Curious Complexities of a Neutral Zone ; 2010.
(de) Philip Dröge, Niemandsland - Die unglaubliche Geschichte von Moresnet, einem Ort, den es eigentlich gar nicht geben durfte ; Munich & Berlin (éd. Piper), 2017 ; 285 pages.
(de) David van Reybrouck, Zink ; Francfort/Main (éd. Suhrkamp), 2017 ; 86 pages.(fr) David Van Reybrouck, Zinc ; Arles (Actes Sud), 2016 ; 75 pages.