La Bataille de PasschendaeleLa Bataille de Passchendaele
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution. La Bataille de Passchendaele (Passchendaele) est un film de guerre canadien sorti en 2008, dont Paul Gross est à la fois auteur-réalisateur et acteur. Le film, tourné en Belgique, à Calgary, à Fort Macleod et dans la base canadienne de Suffield en Alberta (Canada), parle de l'histoire du grand-père de Gross, Michael Dunne, un soldat appartenant au 10e bataillon du corps expéditionnaire canadien durant la bataille de Passchendaele (aussi connue comme la troisième bataille d'Ypres). Le film a fait l'ouverture du festival international du film de Toronto le et est sorti au Canada le . SynopsisLe sergent Michael Dunne est le personnage principal. Lors du printemps 1917 après la bataille de la crête de Vimy, c'est un vétéran décoré du 10e bataillon. Renvoyé à la maison pour cause de neurasthénie, il rencontre Sarah Mann, une infirmière à Calgary, ville où il s'était engagé. Sarah Mann est renvoyée du service militaire car son père a quitté le Canada pour rejoindre les armées allemandes en 1915. Il a été tué sur la crête de Vimy. Pour supporter les pertes successives dans sa vie, elle était devenue dépendante à la morphine. Inapte au service militaire pour cause d'asthme, mais cherchant désespérément à gagner le respect du père de sa petite amie, durant une période où les jeunes hommes se devaient de faire leur service militaire, le petit frère de Sarah, David Mann, se retrouve, à la suite d'une série d'événements, dans les tranchées en Belgique, avec Michael Dunne qui l'a suivi pour garder un œil sur lui, ainsi que Sarah de nouveau à son poste. Cela se passe au moment où se déroule la troisième bataille d'Ypres, et plus précisément lors des combats près de Passchendaele. Fiche technique
Distribution
ProductionLe , la partie principale du tournage commence à Calgary. Les prises durent plus de 45 jours. Les scènes des batailles sont tournées dans la réserve indienne des Tsuu T'ina (à Calgary). Le gros des prises sont finies en . OrigineLe film est le fruit de la relation d'amitié entre Paul Gross et son grand-père. Comme de nombreux vétérans, il était réticent lorsqu'il s'agissait de partager ses souvenirs avec sa famille. Au cours d'une des rares discussions lors d'une sortie de pêche, Michael Dunne lui raconte comment il avait tué avec sa baïonnette un jeune Allemand en lui transperçant la tête durant un combat. Bien longtemps après, alors que Michael Dunne se reposait dans un lit d'hôpital vers la fin de sa vie, sa famille fut surprise par sa conduite : il n'arrêtait pas de demander pardon. Seul Gross savait qu'il s'adressait au jeune Allemand qu'il avait tué[2],[3]. BudgetEn , le gouvernement albertain annonce qu'il a fait une subvention de 5,5 millions de dollars canadiens à Gross pour le projet du film à l'occasion du centenaire de l'Alberta. Le budget total du film est annoncé entre 16 et 20 millions de dollars, ce qui en fait la production canadienne avec le plus gros budget. Le projet du film a été officialisé par une conférence de presse au musée des Régiments le . Contexte historiqueLe 10e bataillon était à l'origine formé d'Albertains, de Saskatchewanais, et de Manitobains, mais au fur et à mesure que la guerre progressait, c'est devenu un bataillon d'Albertains uniquement. La « dixième battante » servait dans la Première division canadienne et ses soldats ont participé à tous les combats majeurs où les Canadiens prirent part. Ils ont établi un record du plus grand nombre de récompenses individuelles de courage en une seule bataille. À la cote 70, soixante hommes furent récompensés d'une médaille militaire pour ce combat, sans oublier une croix de Victoria, trois Distinguished Service Order, sept croix militaires, et neuf médailles pour conduite remarquable. CritiquesPasschendaele a été accueilli par les critiques de façon disparate en moyenne. En date du , le décompteur de critique Rotten Tomatoes a établi qu'environ 36 % des critiques étaient positives (5 sur 9), pour une moyenne de 5⁄10[4]. Notes et références
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