Léon VasseurLéon Vasseur
Léon Vasseur, né le à Bapaume et mort le à Asnières[1], est un compositeur, organiste et chef d'orchestre français. Organiste de cathédrale, il a composé de la musique d’église, dont deux messes. Il a aussi composé des opérettes et connu bientôt le succès avec La Timbale d'argent (1872). Il a écrit trente autres opérettes, sans pour autant renouer avec le succès. BiographieAprès avoir étudié la musique auprès de son père, Augustin Vasseur, professeur de musique et organiste de l'église du village[2], Vasseur s'inscrit à 12 ans à l'école Niedermeyer, l'école de musique religieuse de Paris[1]. Pierre-Louis Dietsch lui enseigne l'harmonie ; Georges Schmitt, l'orgue et l'improvisation ; et Camille Saint-Saëns, le piano ; Vasseur y remporte un premier prix de piano et un premier prix d'orgue[2]. Il quitte l'école en et, à 18 ans, est nommé organiste de l’église Saint-Symphorien de Versailles[3]. En , après huit ans à l'orgue de l'église Saint-Symphorien, Vasseur succède à Marie-Louise Leroi-Godefroy à l'orgue de l'église Notre-Dame de Versailles, ancienne église paroissiale des rois de France[2]. Il compose des œuvres pour ces deux églises, dont vingt motets, deux messes, des offertoires, des antiennes et un Magnificat, ainsi qu'un manuel d'instructions, Méthode d'orgue expressif ou harmonium (1867). En , il démissionne et est remplacé par Émile Renaud. Vasseur délaisse l'église pour le théâtre. Son premier essai d'opérette, pièce en un acte appelée Un fi, deux fi, trois figurants, est interprété au café-théâtre de l'Alcazar, le . Ce n'est pas un succès[4], mais sa deuxième pièce, La Timbale d'argent, composée sur un livret d'Adolphe Jaime et de Jules Noriac, est créée huit jours plus tard au Théâtre des Bouffes-Parisiens et tient l'affiche plus de 200 soirs. Elle évite la faillite au théâtre et confirme Vasseur dans sa décision de passer de la musique sacrée à la profane[1]. La pièce sera interprétée par la suite en Amérique, en Grande-Bretagne et ailleurs[5]. Sa série d'opérettes généralement osées n'ont jamais connu la popularité de La Timbale d'argent, mais ont connu un succès modeste dans divers théâtres de Paris (dont les Bouffes-Parisiens, le théâtre Taitbout, le théâtre de la Renaissance, le théâtre des Folies-Dramatiques, les Fantaisies-Parisiennes) et d'ailleurs. Les plus remarquables d'entre elles sont La Cruche cassée (1875), Le Droit du seigneur (1878) et Le Voyage de Suzette (1889)[6]. Il n'a pas abandonné complètement la musique sacrée. En , son Hymne à sainte Cécile, pour soprano, orgue et orchestre, est interprétée à la cathédrale de Versailles et est bien accueillie par le public et la critique[2]. En , Vasseur se fait imprésario. Il rouvre l'ancien théâtre Taitbout sous le nom de Nouveau-Lyrique, mais échoue dans la gestion de théâtre[1]. Sa première production, Hymnis, opéra comique de Jules Cressonnois sur un livret de Théodore de Banville, s'avère trop lourde au goût du public parisien, et Vasseur est forcé de fermer le théâtre moins d'un an plus tard[2]. Il succède à Olivier Métra à la direction de l'orchestre des Folies Bergère[7]. Il quitte le théâtre en . Vasseur a été marié deux fois, d'abord à Caroline Chaiselat, puis à Ernestine Cavier[2]. ŒuvresOpérettes en un acte :
Opérettes en trois actes :
Autres œuvres pour la scène, y compris des ballets-pantomimes :
Les œuvres d'église de Vasseur comprennent L'Office divin, recueil de messes, d'offertoires, d'antiennes, etc. ; l’Hymne à sainte Cécile, pour soprano, orgue et orchestre ; deux messes et un Magnificat[1]. Notes et références
Liens externes
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