En 1847, il est reçu chef de musique et fait dès lors carrière comme chef de musique militaire, dirigeant la musique des Cuirassiers de la Garde impériale, puis la musique des Guides, enfin la musique de la Gendarmerie[1].
À partir de 1869, Jules Cressonnois dirige l'orchestre des Concerts Besselièvre des Champs-Élysées[1], jusqu'en 1877[3]. Il dirige également plusieurs festivals populaires au théâtre du Châtelet et assure après 1871 les séances musicales du square du Jardin de Paris, ainsi que les concerts donnés à la Porte Saint-Martin le dimanche matin, à compter de 1878[3].
Jules Cressonnois est surtout connu pour être le premier compositeur à avoir mis en musique un poème de son ami Charles Baudelaire. Il est l'auteur de quatre volumes d'Harmonies pour chant et piano (1861-1865), des mélodies qui figurent parmi le meilleur de sa production. C'est dans le troisième volume (1863) que se trouve L'Invitation au voyage. Pour Claude Pichois, l'influence baudelairienne se fait également entendre dans la suite de valses pour piano Haschisch (1868) du compositeur[1].
Jules Cressonnois meurt le à Paris, alors qu'était en répétition à l'Opéra-Comique son ouvrage Saute marquis (sur des paroles de Jules Truffier)[1],[4],[2].