Léon LalanneLéon Lalanne
Léon Lalanne, à l'état-civil Léon Louis Chrétien-Lalanne, est un ingénieur et un homme politique français, né le dans l'ancien 11e arrondissement de Paris[1] et mort le dans la même ville. Il est le frère de l’historien Ludovic Lalanne. BiographieFils de François Chrétien, docteur en médecine, et d'Aurore Marie Damaris Langlois, fille de Michel Langlois, ancien administrateur général des hôpitaux militaires. Son père obtient par un jugement civil du tribunal de la Seine (21 avril 1820), qu'à son nom de Chrétien soit ajouté celui de Lalanne, nom de sa première épouse décédée[2]. Il suit une classe de mathématiques spéciales au lycée Louis-le-Grand avec Évariste Galois. Entré à l'École polytechnique en 1829, puis à l'École nationale des ponts et chaussées en 1831, Léon Lalanne en sort ingénieur des Ponts et Chaussées et se fait bientôt remarquer par plusieurs inventions ou perfectionnements ayant pour but d’abréger les opérations des calculs, notamment l'épure de Lalanne, un graphique permettant d'optimiser le profil en long pour la construction d'une route neuve. Il s’intéresse très vite aux chemins de fer et est l’un des constructeurs de la ligne de Sceaux (1846). Bien que né dans une famille légitimiste, Léon Lalanne est très tôt un républicain convaincu. Il participe aux journées de juillet 1830, alors qu'il est élève à l'École polytechnique[3]. Léon Lalanne se trouve mêlé aux événements de la Deuxième République. Appelé à remplacer, à la fin de , Émile Thomas à la direction des Ateliers nationaux, il doit, devant le nombre toujours croissant des inscrits, prendre des mesures impopulaires (arrêt des inscriptions, paiement à la tâche et non plus à la journée, etc.) qui n’empêchent pas leur dissolution peu après. À la suite des évènements de la journée du 13 juin 1849, il est un moment inquiété (affaire du Conservatoire des arts et métiers), mais rapidement remis en liberté. Lalanne est chargé, en 1852, de la direction des travaux publics en Valachie[4]. Il dirige ensuite la construction de chemins de fer en Suisse (1856-1860), puis en Espagne (1860-1861). Rentré en France (1862), il devient inspecteur général des Ponts et Chaussées, puis, en 1876, directeur de l’École des ponts et chaussées. En 1879, il entre à l’Académie des sciences. Ayant pris sa retraite en 1881, Léon Lalanne s’intéressa alors à la politique. Soutenu par la gauche modérée, il est élu sénateur inamovible en en remplacement du général Chanzy, récemment décédé. Il devient Grand Officier de la Légion d'Honneur le . En 1882, Lalanne est nommé président du conseil d'administration de la Compagnie générale des Omnibus, qui détient alors le monopole des voitures et transports en commun à Paris. Il est inhumé au cimetière de Bourg-la-Reine (division 7). ŒuvresLéon Lalanne a publié de nombreux travaux scientifiques dont :
Références
Voir aussiBibliographie
Liens externes
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