Il a été récipiendaire de la croix de chevalier de la croix de fer. Cette décoration est attribuée pour récompenser un acte d'une extrême bravoure sur le champ de bataille ou un commandement militaire avec succès.
Pendant les premières années de la Seconde Guerre mondiale, sa division 1. Kavallerie-Division a été impliquée dans de nombreuses campagnes et de batailles. L'action la plus notable a été l'occupation des provinces du nord des Pays-Bas en , menant à la bataille de l'Afsluitdijk.
La 1. Kavalleriedivision se bat devant Chartres contre le 26e RTS du colonel Perretier, dont les officiers sont fait prisonniers dans l'église de Chateaudun et les soldats envoyés au Frontstalag de Voves. L'un des tirailleurs sénégalais est enfermé avec Jean Moulin dans un pavillon de l'hopital de Chatres. Le premier acte de résistance du préfet Moulin consistera à nier les exactions supposées des tirailleurs. Cet épisode est mis en scène dans une pièce de théâtre : "Le mémorial de Chartres" de Gérard Valin-Ruggiero del Ponte.
Le général Feldt commande les opérations de capture de Saumur, le siège de la cavalerie française, où se trouvait l'école du Cadre noir commandée par le colonel Charles Michon. Il fait rendre les honneurs militaires aux élèves aspirants français dits "Cadets de Saumur", dont les combattants rescapés sont faits prisonniers et internés dans l’enceinte de École de cavalerie de Saumur, puis rassemblés dans le parc du château de Chavigny à Lerné (Indre-et-Loire) le . Le général Feldt se montre compréhensif et considère que l’École de Cavalerie est un établissement de perfectionnement militaire et non une Unité combattante. Par mesure de clémence, et impressionné par leur défense héroïque et désespérée, le général Feldt décide de relacher les cadets, et de leur accorder quarante-huit heures pour rejoindre la ligne de démarcation. Ce qu'ils font, au terme d'une marche de quatre-vingt quinze kilomètres, à Beaulieu-lès-Loches[réf. nécessaire]. Pour entrer en zone libre, au pas cadencé et chantant Quand Madelon..., les Cadets de Saumur et leurs officiers se voient rendre les honneurs par les soldats allemands gardant la ligne de démarcation[1].
Lorsque la 1. Kavalleriedivision est transformée en 24. Panzer-Division en 1942, Feldt devient Befehlshaber Sud-Ouest en avril et plus tard la même année commandant de la Wehrkreis VI (Westphalie). En , il est transféré au Danemark en tant que général dans l'état-major du commandant de la Wehrmacht, Generaloberst der Infanterie, Kommandeur Heeresgruppe Norwegen, Nikolaus Falkenhorst. En 1944, il combat en France et aux Pays-Bas contre les alliés avant d'être capturé par les Britanniques le et libéré en 1947. Vivant à Berlin, Stahnsdorf, il est décédé à l'âge de 83 ans le et est enterré sur le Cimetière de Stahnsdorf aux abords de Berlin.
du au : commandant du district militaire B de la France (Militärverwaltungs Bezirke B ou Oberfeldkommandantur).
du au : commandant du district militaire du Sud-Ouest de la France (Militärverwaltungs Bezirke Südwestfrankreich ou Oberfeldkommandantur).
du au : commandant Befehlshaber Abschnit III (Marne).
du au : chef du corps d'armée Feldt (Korps Feldt).
du au : détaché auprès du commandant en chef au Danemark (General z.b.V. Wehrmachtbefehlshaber Dänemark) et commandant du corps d'armée Süd-Jutland (Korps Süd Jütland).
Croix de chevalier le en tant que Generalmajor et commandant de la 1. Kavallerie-Division
Références
↑Anne-Guillaume Serre, « 18 juin 1940 : Les Cadets de Saumur devancent l'appel », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le ).
Source
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Kurt Feldt » (voir la liste des auteurs).
Bibliographie
(de) Fellgiebel, Walther-Peer (2000). Die Träger des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes 1939-1945. Friedburg, Allemagne: Podzun-Pallas. (ISBN3-7909-0284-5).
(de) Scherzer, Veit (2007). Ritterkreuzträger 1939–1945 Die Inhaber des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes 1939 von Heer, Luftwaffe, Kriegsmarine, Waffen-SS, Volkssturm sowie mit Deutschland verbündeter Streitkräfte nach den Unterlagen des Bundesarchives. Jena, Allemagne: Scherzers Miltaer-Verlag. (ISBN978-3-938845-17-2)
Gérard Valin-ruggiero del Ponte, Le mémorial de Chartres, L'Harmattan, 2013, 110 P. (ISBN978-2-343-00558-4)