Julien LanoëJulien Lanoë
Julien Lanoë, né le à Nantes, où il est mort le [2], est un industriel et homme de lettres français. BiographieJulien Lanoë est le fils de Paul Lanoë (1873-1934), industriel à Nantes et conseiller général, le petit-fils du maire de Savenay Julien Lanoë (1841-1919) et du sénateur Henri Guérin, et le neveu de Georges Lanoë-Villène. Il suit sa scolarité au lycée de Nantes, devient bachelier en philosophie en 1921 et intègre l'École des hautes études commerciales (HEC)[3]. Il épouse Jacqueline Hamelin, arrière petite-fille du ministre Ferdinand Hamelin. Il entre dans l'industrie paternelle en tant que marchand de fer à Nantes en 1923 et succède à son père à la tête des établissements Huet et Lanoë en 1934. Il devient président-directeur général des Entrepôts métallurgiques de l'Ouest Lanoë et Adam en 1962[4]. En 1928, il publie chez Grasset un roman intitulé Vacances, sur lequel Catherine Pozzi publiera une note dans la Nouvelle Revue française[5]. Il a créé la revue littéraire La Ligne de cœur, active de 1925 à 1928 et de 1933 à 1935[6]. En 1934, il succède également à son père comme membre du Conseil général de la Loire-Atlantique, pour le canton de Rougé. Il est président de la Société des amis du musée des beaux-arts de Nantes de 1936 à 1970. Au sein du Musée des beaux-arts de Nantes, il a mis en place des expositions dans le but de promouvoir l'art vivant, jusqu'en 1970. Les artistes originaires de Nantes comme Maxime Maufra, Pierre Roy, Jean Gorin ou Camille Bryen y sont exposés, ainsi que les artistes demeurant à Nantes comme Paul Deltombe, Michel Noury, Henry Leray ou Laure Martin, etc. Une rue porte son nom à Nantes dans le quartier de Saint-Joseph de Porterie. Notes et références
Liens externes
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