En 2008, elle cofonde les ateliers de la Maison de la bande dessinée de Montréal et le festival de création les 48 heures de la bande dessinée de Montréal[3]. En 2009 et 2010 elle est codirectrice du Journal des 48 heures de la bande dessinée de Montréal avec Vincent Giard. Cette publication a pour particularité de compter une part de femmes bédéastes très importante (45% à 46% des auteurs), en particulier les deux années où Julie Delporte en est directrice[4],[5].
Libraire à Montréal, elle anime jusqu'en 2017 une émission radio intitulée Dans ta bulle[6] sur la bande dessinée sur les ondes de CHOQ.FM, la radio de l'UQAM.
Ouvertement féministe[9],[10], elle publie en 2020 Décroissance sexuelle, un ouvrage hybride à propos de la sexualité et des traumatismes, qui navigue entre les tons: manifeste, poésie et arts visuels[11]. De ce recueil est tirée une exposition présentée à la galerie Arprim du 22 mai au 19 juin 2021[12]. Les originaux des gravures à l'eau forte du livre côtoie des pièces de céramique créées pour l'exposition.
Aussi en 2020, sa bande dessinée autobiographiqueJournal, d’abord publiée en France en 2014, paraît finalement au Québec[13].
Travaux théoriques sur la bande dessinée
En plus de sa production de bandes dessinées, Julie Delporte est l'autrice de textes théoriques portant sur la bande dessinée numérique et les blogs BD. En 2011, elle écrit un mémoire de maîtrise à l'université de Montréal intitulé « La bédé-réalité : la bande dessinée autobiographique à l’heure des technologies numériques », publié ensuite sous la forme d'un essai aux éditions Colosse. Elle y analyse les blogs BD à travers la question de la liberté permise par le numérique. Elle rapproche cette pratique de l'autobiographie, du journal intime, de la chick lit et de la téléréalité[5],[1].
Julie Delporte, La Bédé-réalité : La bande dessinée autobiographique à l'heure des technologies numériques, Colosse (maison d'édition), coll. « Essais », , 140 p.
↑Anna Giaufret, Montréal dans les bulles : représentations de l'espace urbain et du français parlé montréalais dans la bande dessinée, Presses de l'Université Laval, , 300 p. (ISBN978-2-7637-5377-5, lire en ligne)
↑ a et bAnna Giaufret, « Les jeunes auteures francophones de bandes dessinées à Montréal : pratiques, réseaux, représentations », ALTERNATIVE FRANCOPHONE, vol. 1, no 9, , p. 108–119 (ISSN1916-8470, DOI10.29173/af27239, lire en ligne, consulté le )
↑« Dans ta bulle », sur danstabulle.blogspot.com (consulté le )
↑Sophie Létourneau, « Écritures du réel. La vie en kaléidoscope », Lettres québécoises : la revue de l’actualité littéraire, no 173, , p. 86–87 (ISSN0382-084X et 1923-239X, lire en ligne, consulté le )