Il produit en 2006 son premier album de bande dessinée, La Muse récursive, puis il intègre une maison d'édition de bande dessinée du Québec, Mécanique générale.
Il rédige divers articles sur la bande dessinée, notamment sur Du9 et dans Comix Club.
Il participe à l'émission de radio La vie en BD[3].
En 2012, il publie un premier roman intitulé Les bases secrètes[5],[6]. Son deuxième roman, La revanche de l’écrivaine fantôme Montréal, paru en 2014, est qualifié de «roman ikea sans vis ni écrou»[7].
Son troisième roman, Le continent de plastique, paraît en 2016. Il lui vaut d'être loué pour son style «empreint d’une élégance peu commune dans la littérature québécoise des dernières années»[8].
Son quatrième roman, Simone au travail (2017), est qualifié de «parodie savante et espiègle d’un polar géopolitique d’abord écrit en langue étrangère, qui aurait été portée au français par un traducteur-orfèvre, nourrissant une passion ne pouvant être réprimée pour l’adverbe peu usité et pour la périphrase joueuse»[9].
En 2018, il publie l'essai À propos du style de Genette aux éditions Le Quartanier[10],[11]. La même année, son roman Le continent de plastique fait l'objet d'études approfondies quant à sa participation «aux discours sur la littérature dans les fictions québécoises des années 2000»[12].
L'inexistence, son cinquième roman, paraît en 2021 au Quartanier[13] et explore «un certain type d’intolérance et d’exclusion, de questions liées à l’immigration, des inégalités économiques et des sempiternels déchirements de la gauche»[14].
Le roman d'Isoline, son sixième roman, qui paraît en 2024 au Quartanier, «exploite avec humour et intelligence la mise en abyme pour réfléchir aux procédés en oeuvre dans son écriture et à la réception qu’ils suscitent»[15]. Le critique Dominic Tardif affirme dans une critique parue le 25 février 2024 dans le quotidien La Presse que le livre met de l'avant «l’ensorcelante finesse de [la] langue châtiée [de David Turgeon], bien que jamais ampoulée, le choix du mot juste, et parfois rare, contribuant toujours à chatouiller notre intelligence»[16].
Musicien et informaticien
David Turgeon est également actif dans le domaine de la musique électronique, où il produit et compose de la musique sous des noms divers (entre autres: Camp, Period Three et Siblings)[17],[18]. Il est le fondateur de l'étiquette de musique No Type, qu'il lance sur le web en 1998 afin de diffuser des musiques électroniques et expérimentales[19].
Par ailleurs, il a créé un langage informatique, le Litk[20].
Œuvres
Bandes dessinées
Histoire absolument impubliable, auto-édition, 1993 (réédité chez Colosse en 2009).
↑Archives Impact Campus, « LES BASES SECRÈTES », sur Impact Campus, (consulté le )
↑Brochu, André, « « David Turgeon, Francis Catalano, Louise Desjardins. » », Lettres québécoises, no numéro 150, , p. 18–19.
↑Crépeau, Jean-François, « « David Turgeon, Aki Shimazaki, Richard Vézina. » », Lettres québécoises, no numéro 157, , p. 22–23
↑Isabelle Beaulieu, « Bertrand Laverdure, Kim Thúy, David Turgeon », Lettres québécoises : la revue de l’actualité littéraire, no 164, , p. 22–23 (ISSN0382-084X et 1923-239X, lire en ligne, consulté le )
↑Hamel, Yan, « « À propos du style de Genette de David Turgeon. » », Spirale, no 267, , p. 33–35.
↑(en) David Bélanger, « Une littérature appelée à comparaître : les discours sur la littérature dans les fictions québécoises des années 2000 », Université du Québec à Montréal (thèse), (lire en ligne, consulté le ).