Judith Miller (philosophe)Judith Miller
Judith Miller, née le à Antibes et morte le à Paris[1],[2] des suites d'une maladie dégénérative, est une philosophe française. BiographieFille du psychanalyste Jacques Lacan et de la comédienne Sylvia Bataille, encore mariée à l'écrivain Georges Bataille dont elle est séparée depuis 1934, Judith porte le nom de Bataille jusqu'en 1964. En 1966, elle épouse le psychanalyste Jacques-Alain Miller, dont elle porte ensuite le nom[3]. Elle fait ses études secondaires à l'école Sévigné, puis est reçue première à l'agrégation de philosophie, et enseigne au Centre universitaire de Vincennes[3]. Membre de la Gauche prolétarienne, mouvement maoïste pratiquant notamment la provocation, elle est exclue de l'université après la publication d'un entretien dans L'Express en 1970, où elle déclare : « Je m’attacherai à ce qu’elle fonctionne de plus en plus mal[3]. » Elle est réintégrée à l'université en 1981, lors de l'arrivée de la gauche au pouvoir[3]. Elle contribue notamment aux Cahiers pour l'analyse. Personnalité de l'École de la cause freudienne, fondée par son mari, elle est directrice de publication de Terre du CIEN, le journal du Centre interdisciplinaire sur l'enfant. Elle est proche de son père. Celui-ci lui voue une « véritable adoration », qu'elle lui rend[3]. Elle publie en 1991 un album photo intitulé Visages de mon père, qui retrace la vie de Lacan à travers des clichés en noir et blanc[3]. Bibliographie
Notes et références
Liens externes
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