Juan de Acuña
Juan de Acuña y Bejarano, connu aussi sous le nom de Juan Vázquez de Acuña y Bejarano, 1er marquis de Casa Fuerte (Lima, — Mexico, )[1], est le vice-roi de la Nouvelle-Espagne du jusqu'à sa mort le [2]. BiographieOrigines et carrière militaireNé à Lima, dans la vice-royauté du Pérou, Juan de Acuña est le fils posthume de Juan Vázquez de Acuña – militaire originaire de Burgos – et de sa troisième épouse Margarita Bejarano de Marquina, née à Potosí (dans l'actuelle Bolivie)[1]. En 1676, il est envoyé en Espagne et embrasse la carrière militaire. Il est fait chevalier de l'ordre de Santiago en 1678[1]. Il se distingue au cours des guerres de la Ligue d'Augsbourg puis de Succession d'Espagne[1]. En 1701, alors qu'il est gouverneur de Messine, le roi Philipe V d'Espagne lui concède le titre de Marquis de Casa Fuerte. De retour en Espagne, il est tour à tour commandant général d'Aragon (1715) puis de Majorque et Ibiza (1717)[1]. Vice-roi de Nouvelle-Espagne (1722-1734)Célibataire et âgé de 63 ans, le roi Philipe V d'Espagne le nomme vice-roi de la Nouvelle-Espagne en 1721. Parti de Cadix, Juan de Acuña prend possession de ses fonctions le . Ses premières mesures cherchèrent à améliorer les finances publiques et payer les dettes de la vice-royauté. De ce fait, il fit construire de nouveaux bâtiments à Mexico comme l'édifice des douanes (Edificio de la antigua Aduana), améliora la distribution d'eau potable dans la ville, fit d'importantes réformes dans différents hôpitaux (San Lázaro, San Juan de Dios) et collèges royaux (Santa Cruz de Tlatelolco, San Juan de Letrán, San Ignacio). Mais sa réforme la plus importante fut l'agrandissement de la Casa de la Moneda (« Maison de la monnaie ») de Mexico[2]. Sur le plan militaire, il parvint à expulser les Britanniques – installés sur la côte de l'actuel Belize – en 1733 et chercha à étendre l'influence espagnole en Amérique du Nord[2]. Souffrant de goutte, Juan de Acuña demande à renoncer à sa fonction. En effet, sa maladie ayant paralysé son bras droit, cela l'empêchait de signer les ordonnances, même si le roi Philippe V d'Espagne lui accorda le privilège de signer avec un sceau[2]. Il mourut dans l'exercice de ses fonctions, le , et fut enterré avec tous les honneurs à Mexico. Notes et références
AnnexesBibliographie
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