Juan Luis de la CerdaJuan Luis Cerda
Juan Luis de la Cerda est un jésuite et écrivain espagnol, né à Tolède en 1560 et mort en 1643. Il enseigne, pendant cinquante ans, la logique, la théologie, la rhétorique, etc., dans sa ville natale. BiographieNé à Tolède vers 1560, il a pour père don Juan de la Cerda, chanoine de cette ville. Il entre jeune dans la Compagnie de Jésus, étudie les sciences sacrées et profanes, enseigne pendant plus de cinquante ans, dans sa patrie, d’abord la théologie et la logique, ensuite l’éloquence et la poésie. Urbain VIII voulut avoir, dit-on, son portrait dans sa chambre, et plusieurs fois il charge le cardinal Francesco Barberini, légat en Espagne, de le complimenter au nom de Sa Sainteté. La Cerda meurt à Madrid, en 1643, âgé de plus de 83 ans. « Il joignait, dit Philippe Alegambe, à une grande érudition, beaucoup de candeur et de simplicité. » ŒuvresLa Cerda est principalement connu par son commentaire sur Virgile, le plus ample qui ait été fait sur ce poète. Les critiques en ont porté des jugements divers ; les uns trouvent que la Cerda y montre partout ce qu’on voit rarement uni, le goût et l’érudition ; les autres prétendent qu’on ne peut estimer que ce qu’il copie souvent de ses prédécesseurs, et que ce qu’il dit de lui-même est puéril et méprisable. Il est certain que le jésuite espagnol explique souvent ce qui n’a pas besoin d’être expliqué, et quelquefois ce qui ne devrait pas l’être. Les rapprochements qu’il fait du texte des différents poètes prouvent qu’il en avait fait une longue et pénible étude ; ses explications géographiques sont très-exactes ; ainsi ce volumineux commentaire peut encore être consulté. Le 1er volume, contenant les Bucoliques et les Géorgiques, parut à Madrid, en 1608, in-fol., et fut réimprimé à Lyon, en 1609. Le 2e volume, sur les six premiers livres de l’Énéide, fut imprimé à Lyon, en 1612, et le 3e sur les six derniers livres, dans la même ville, en 1617. Cette première édition est la plus rare et la plus recherchée ; la meilleure est celle de Lyon, 1619, 3 vol. in-fol. ; il en existe deux autres données à Cologne, en 1628 et 1642. On a encore de la Cerda:
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