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En 1614, un ouvrage diffamatoire et faux, les Monita secreta accuse les jésuites de recevoir des instructions secrètes de leurs supérieurs.
En 1679, Titus Oates rédigea un pamphlet anticatholique accusant les jésuites: An Exact Discovery of the Mystery of Iniquity as it is now in Practice amongst the Jesuits.
Nicolas de Bonneville, initié à la franc-maçonnerie en 1786 lors d’un séjour en Angleterre, produit un ouvrage sur la question, Les Jésuites chassés de la maçonnerie, et leur poignard brisé par les maçons en 1788 où il accuse les Jésuites d’avoir introduit dans la franc-maçonnerie, la vie et la mort des Templiers, la doctrine de la vengeance pour le crime politique et religieux de leur destruction dans les degrés symboliques et les quatre vœux de leur congrégation dans les degrés supérieurs.
XIXe siècle
En 1826François Dominique de Reynaud de Montlosier publie Mémoire à consulter sur un système religieux et politique, tendant à renverser la religion, la société et le trône, un ouvrage décrivant une théorie du complot jésuite et s'attaquant à l'ultramontanisme[1].
En 1896, la sœur M. F. Cusack publie le pape noir[2]. En 1886, Robert Montagu publie Recent Events and a Clue to Their Solution[3].
XXe siècle
On a soupçonné les jésuites d'être responsables du naufrage du Titanic, par l'intermédiaire de son capitaine Edward Smith, arguant du fait qu'un des passagers débarqués avant la collision était le père Francis Browne[4],[5],[6].
Durant les années 1930, le régime nazi utilisa différentes théories du complot contre les jésuites, dans le but de réduire leur influence, car ils dirigeaient des écoles secondaires et des associations de jeunesse. Un pamphlet propagandiste, Der Jesuit – Der vaterlandslose Dunkelmann, par un certain Hubert Hermanns, dénonça les jésuites comme un "pouvoir obscur" et d'avoir de "mystérieuses intentions". Les jésuites furent déclarés "vermine publique" [Volksschädling] et persécutés, parfois assassinés[7].
En 1988, Malachi Martin publie un ouvrage décrivant les coulisses de la compagnie de Jésus[8].
Jack Chick a publié les théories complotistes d'Alberto Rivera, se présentant comme un jésuite défroqué, avant de devenir un fondamentaliste protestant.
En 2013, l'élection du Pape François, jésuite, a donné un nouvel élan à ces théories[11].
Dans la culture populaire
Dans le roman d'Eugène SueLe Juif errant (1844-1845), les jésuites sont dépeints comme une société secrète vouée à la domination mondiale par tous les moyens possibles.
Le complot jésuite est aussi mentionné dans Rome d'Émile Zola (1895-1896).
Michel Leroy, « Mythe, religion et politique : la « légende noire » des Jésuites », Lusitania Sacra, Lisbonne, Veritati - Repositório Institucional da Universidade Católica Portuguesa Communities and Collections Faculdade de Teologia Centro de Estudos de História Religiosa (CEHR), 2e série, t. 12, , p. 367-376 (ISSN0076-1508, lire en ligne).
(es) Manfred Tietz (dir.) (avec la collaboration de Dietrich Briesemeister), Los jesuitas españoles expulsos : su imagen y su contribución al saber sobre el mundo hispánico en la Europa del siglo XVIII : actas del coloquio internacional de Berlín (7-10 de abril de 1999), Madrid / Francfort-sur-le-Main, Iberoamericana / Vervuert, coll. « Bibliotheca Ibero-Americana » (no 76), , 710 p. (ISBN84-8489-031-7, lire en ligne).
Notes et références
↑François Dominique de Reynaud de Montlosier, Mémoire à consulter sur un système religieux et politique, tendant à renverser la religion, la société et le trône, Paris : Ambroise Dupont et Roret, 1826.
↑M. F. Cusack, The Black Pope: A History of the Jesuits, 1896, éditeur Mr. Gerald E. Greene.
↑Robert Montagu, Recent Events and a Clue to Their Solution, 1886.