Joseph Ortiz (militant)Joseph Ortiz
Joseph Ortiz, surnommé Joey, né le à Guyotville (Algérie) et mort le à Toulon (Var, France), a été, le , un des leaders des émeutiers de la Semaine des barricades à Alger, avec le député Pierre Lagaillarde, Guy Forzy, Jean-Baptiste Biaggi, Marcel Ronda et le syndicaliste étudiant Jean-Jacques Susini. BiographieJoseph Ortiz est né de parents espagnols et travaille comme cafetier à Alger. Poujadiste, il milite dans les milieux d'extrême droite, et est partisan de l'Algérie française. Il ne sera pourtant jamais soupçonné de racisme [réf. nécessaire] et entretenait d'excellents rapports avec certains Juifs de l'OAS dont Jean Ghenassia qui fut son propre lieutenant selon Emmanuel Ratier[source insuffisante] [1]. Il est soupçonné le d'avoir organisé l'affaire du Bazooka, attentat commis contre le général Raoul Salan, alors commandant de la 10e région militaire, et commandant interarmées à Alger. Il est impliqué dans les émeutes du 13 mai 1958 à Alger. Démissionnaire le du Comité de salut public, il rédige le Manifeste des Quatorze. Il fonde le le Front national français[2] avec Marcel Ronda et Jean-Claude Pérez (OAS)[3]. Les militants du Front national français étaient formés en unités composées de volontaires, prévoyant la partie avancée et offensive de l’action « Algérie française ». Il est l'un des instigateurs de la semaine des barricades (). À l'issue de celle-ci, il s'exile en Espagne. Responsable et membre de l'OAS en France, il est condamné à mort par contumace le [4]. Amnistié en 1968, il s'installe dans le Var. Il y meurt le . Notes et références
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