Il était fils de Feliu Batlló Masanella[3] et de Josefa Casanovas i Duran ; il eut deux frères[4] Tomàs[n. 1] et Alejo[n. 2].
Il se maria le avec Amàlia Godó Belaunzarán, fille de Bartomeu Godó i Pié, homme politique actif du Parti libéral et entrepreneur[5] qui fut député du parlement de Catalogne (Corts) pour Igualada[6] et qui fonda la société Godó Hermanos y Cía qui se dédia à la fabrication de fils de jute jusqu'à la perte des colonies espagnoles de Cuba en 1898. Son frère Carles fonda le journal La Vanguardia le 1er février1881, pour répandre les idées libérales [7],[8].
La célébration du mariage des deux jeunes de la bourgeoisie catalane de la fin du XIXe siècle commença par l'enterrement de vie de jeune fille au Restaurante de Francia 12 Plaça Reial, fondé par Msr. Justin. La réputation et la fortune des mariés était telle que l'événement fut suffisamment notable pour être relaté dans la presse[9].
Le , il entra comme sociétaire de l'entreprise José M. Llaudet Bou, S. en C. de Sant Joan de les Abadesses, portant un capital initial de 325.000 pesetas. Son associé était Josep Maria Llaudet i Bou[10], le grand-père d'Enric Llaudet i Ponsa, président du Barça (1961-1968) et successeur des affaires familiales. Pour sa nouvelle fabrique textile à Sant Joan de les Abadesses, il fit construire la colonie textile «El Pagès». En 1913 l'entrepreneur ouvrit une filature mue par un moteur à vapeur dans le quartier barcelonais de Sants. L'entreprise tira un bénéfice important de la première guerre mondiale[11].
En plus de l'industrie textile, il était en étroite relation avec le journal La Vanguardia, en tant que cousin du fondateur le comte de Godó[12].
Il mourut à Barcelone le .
Notes
↑Tomás Batlló i Casanovas († 6-04-1923) se maria avec Antonia Ibañez et eut comme enfants Antonio, Tomas, Josefa et Juan Batlló Ibañez, d'après sa biographie.
↑Alejo Batlló i Casanovas († 9-01-1903) se maria avec Isabel Casanovas Torrents († 23 décembre 1938) et eut comme enfants Valentin et María Batlló Casanovas, d'après sa biographie .
↑« Notes de societat amb el comiat de solter de Josep Batlló », La Vanguardia, , p. 5 (lire en ligne, consulté le )
↑Rovira i Montells, Josep M.; Rovira i Montells, Xavier, Hilaturas Llaudet S.A. (1901-2001). Un camino hacia el futuro : Santa Eulàlia de Riuprimer. La terra i la gent al llarg de la seva història (lire en ligne)
↑Francesc Cabana, « L’artífex del Camp Nou », Diari Avui, , p. 18 (lire en ligne, consulté le )
(es) Joan Bassegoda Nonell, « 75 aniversario de la casa Batlló: recuperación de un espacio gaudiniano », La Vanguardia, (lire en ligne, consulté le )
(ca) Maria Antònia Bisbal i Sendra et Maria Teresa Miret i Solé, Diccionari biogràfic d'Igualadins, R. Dalmau, , 285 p. (ISBN978-84-232-0246-1, lire en ligne)
(ca) Francesc Cabana, Fabricants i empresaris. Els protagonistes de la revolució industrial a Catalunya., vol. III, Barcelone, Enciclopèdia Catalana,
(ca) Paloma Fernández Pérez, Del metal al motor : innovación y atraso en la historia de la industria metal-mecánica española, Bilbao, Fundacion BBVA, , 492 p. (ISBN978-84-96515-32-1, lire en ligne)