John Robert Anderson a obtenu un baccalauréat ès arts à l'université de Colombie-Britannique à Vancouver en 1968, puis un doctorat en psychologie à l'université Stanford en 1972[1]. Il poursuit sa carrière académique avec un poste de professeur assistant (assistant professor) à l’université Yale en 1972. En 1973, il part à l'université du Michigan en tant que Junior Fellow, puis revient à Yale en 1976 pour y être titularisé. Il est associate professor (1976-1977) puis promu professeur (full professor) à l'université Yale en 1977, avant de rejoindre l'université Carnegie Mellon en 1978[2],[3]. Il est titulaire de la chaire Richard King Mellon de psychologie et d'informatique depuis 2002.
Anderson est un spécialiste de la psychologie cognitive, et est notamment reconnu pour son architecture cognitive ACT-R. Ses recherches visent à proposer un modèle de la mémoire et de la cognition humaine, c'est-à-dire de la manière dont les humains acquièrent des connaissances et les réutilisent dans de nouvelles situations[1].
↑(en) Annette Kujawski Taylor, Encyclopedia of Human Memory [3 volumes], Bloomsbury Publishing USA, (ISBN978-1-4408-0026-9, lire en ligne), p. 69-70
↑ a et bFranz Schmalhofer, « Will Dreams Come True? Review of The Atomic Components of Thought, by John R. Anderson and Christian Lebiere », Journal of Mathematical Psychology, vol. 45, no 6, , p. 917–923 (ISSN0022-2496, DOI10.1006/jmps.2001.1381, lire en ligne, consulté le )
↑(en-US) « John R. Anderson », sur Association for Psychological Science - APS (consulté le ).
↑(en) Robert Goldstone, 2004 Rumelhart Prize Special Issue Honoring John R. Anderson: Theoretical Advances and Applications of Unified Computational Models: A Special Issue of Cognitive Science, Psychology Press, (ISBN978-1-135-06717-5, lire en ligne)