Johannes de Habsbourg-Lorraine voit le jour le à Etterbeek près de Bruxelles[1],[2]. Il est le troisième des huit enfants de l'archiduc Rudolf de Habsbourg-Lorraine (né en 1950) et de la baronne Marie-Hélène de Villenfagne de Vogelsanck (née en 1954), mariés en 1976[1],[3],[4].
Par sa grand-mère paternelle, la princesse Yolande de Ligne, ses arrières grands-parents sont Eugène II de Ligne 11eprince de Ligne (1893-1960), diplomate belge et chef de la maison de Ligne en 1937[8] et Philippine de Noailles (1898-1991) des ducs de Noailles, de Mouchy et Poix, mariés à Paris en 1917[1].
Enfance et jeunesse
Johannes d'Autriche passe la plus grande partie de son enfance et de son adolescence au sein d'une famille profondément catholique et pratiquante, dans le village fribourgeois de Torny-le-Grand, au château de Diesbach-Torny, un édifice que ses parents ont acquis en 1989 pour y élever leur famille nombreuse[9].
Selon des témoignages de membres de sa famille, « enfant, il était déjà tourmenté par le mal qui envahit le monde »[10].
Cette carrière n'est cependant pas en accord avec ses aspirations réelles. « J’avais un profond sentiment de manque intérieur » dit-il. Il quitte la banque parisienne après un an[11].
Son père, engagé à l’institut Philanthropos de Fribourg, l’invite à y séjourner. Il décide alors d’y entreprendre des études. Au cours de son cursus, il a une discussion décisive avec sa sœur cadette, Marie-des-Neiges, qui, à 17 ans, « a fait une rencontre personnelle avec Dieu ». Au début de ses études à Philanthropos, il se rapproche de la fraternitéEucharistein, basée en Valais. Il prend alors une année sabbatique au château Rima, une des trois maisons de la communauté, dans le diocèse de Fréjus-Toulon en France[11].
De 2011 à 2015, il retourne à l'université de Fribourg et obtient un master en théologie. Son mémoire de fin d’études s'intitule : « La menace divine »[11].
Trois de ses frères et sœurs cadets ont également intégré la fraternité Eucharistein : Joseph (né en 1991), Thomas (né en 1983) et Marie des Neiges (née en 1986)[12].
↑Julien Chavaillaz, « La vie de château par choix familial », La Liberté, (lire en ligne, consulté le ).
↑Luisa Gonçalves, « Pe. Johannes diz que a Madeira continua “a amar o Imperador Carlos, porque o amor nunca morre” », Jornal da Madeira(pt), (lire en ligne).
Nicolas Énache, La descendance de Marie-Thérèse de Habsburg, Paris, Éditions L'intermédiaire des chercheurs et curieux, , 795 p. (ISBN978-2-908003-04-8).
Jean-Fred Tourtchine, Les Manuscrits du CEDRE : L'Empire d'Autriche, vol. III, t. 11, Clamecy, Imprimerie Laballery, , 268 p.
Les générations sont numérotées dans l'ordre de la descendance masculine depuis les premiers archiducs. Au sein de chaque génération, l'ordre suit celui de l'aînesse.