Joaquim Olaso PieraJoaquim Olaso i Piera
Joaquim Olaso Piera, née à Carcaixent, dans la province de Valence, le 8 janvier 1901 et mort le 31 janvier 1954 à Paris, est un résistant républicain espagnol membre des FTP-MOI pendant la Seconde Guerre mondiale. BiographieMilitant communiste, il doit s'exiler en France pendant la dictature de Primo de Rivera. Il s'installe à Paris où il participe à l'animation du Parti communiste espagnol depuis la France[1]. Il revient ensuite à Barcelone où il est emprisonné. Lorsque la Seconde République est proclamée, il intègre la Fédération communiste catalano-baléare, mais s'oppose au rapprochement avec le Bloc ouvrier et paysan. Durant l'automne 1931, il accompagne le communiste suisse Jules Humbert-Droz lors d'une visite à Mataró. En 1932, il rejoint le Parti communiste de Catalogne, nouvellement fondé, puis le PSUC[2]. Pendant la guerre d'Espagne, il est nommé en octobre 1936 représentant du PSUC à l'Office de sécurité intérieure de Catalogne. Lorsque les troupes nationalistes prennent le pouvoir en Espagne, il doit s'exiler en France lors de la Retirada. Il fait partie, à Paris, du PSUC en exil dont le dirigeant est Josep Miret i Musté. Sous l'occupation, il rejoint la Résistance française à Paris comme membre des Francs-tireurs et partisans - Main-d'œuvre immigrée, surnommé l'Œil de Moscou[3]. Arrêté en août 1943, il est incarcéré à Fresnes, puis déporté à Mauthausen[4]. Il est le compagnon de la résistante et déportée Dolores García Echevarrieta, dite Charlotte Jeantet, ancienne secrétaire particulière de Pablo Neruda, consul général du Chili[5]. Le couple est retrouvé mort en 1954 dans leur appartement parisien en 1954, asphyxiés[6]. Notes et références
Liens externes
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