Jeanne Zaidel-RudolphJeanne Zaidel-Rudolph
Jeanne Zaidel-Rudolph (OIB) (née le ) est une compositrice, pianiste et professeure sud-africaine. Elle est la première femme en Afrique du Sud à obtenir un doctorat en composition[1]. Elle a arrangé la version de l'hymne national sud-africain, adopté en 1997, et a réécrit son dernier vers. Enfance et scolaritéZaidel-Rudolph, née à Pretoria en 1948[2], a commencé à jouer du piano à l'âge de cinq ans[3]. Elle a étudié à l'Université de Pretoria où elle suit les cours de Stefans Grové. Elle poursuit ses études au Royal College of Music de Londres[3] avec comme maîtres, John Lambert et Tristram Carey. Après avoir rencontré György Ligeti, elle est invitée à rejoindre sa classe à Hambourg[4]. La manière dont Ligeti utilise les instruments contrapuntiques et le timbre l'a fortement influencée. Zaidel-Rudolph s'est également spécialisée dans le piano. Elle a eu comme professeurs Goldie Zaidel, Philip Levy et Adolph Hallis en Afrique du Sud et John Lill (en) à Londres. Zaidel-Rudolph retourne ensuite en Afrique du Sud et devient la première femme du pays à obtenir un doctorat en composition, en 1979, à l'Université de Pretoria, sous la direction de Stefans Grové[4]. CarrièreElle est chargée de composer une œuvre (Oratorio for Human Rights) pour les jeux Olympiques d'Atlanta en 1996[3]. En 1995, elle arrange une version composite de l'ancien et du nouvel hymne d'Afrique du Sud à la demande du président Nelson Mandela[5]. Elle réécrit notamment le dernier couplet chanté en anglais sur la mélodie de Die Stem van Suid-Afrika. Elle compose également un chant (He walked to Freedom) pour la cérémonie de son doctorat d'honneur en 1997. En 2000, 2002 et 2003, elle participe à l'émission Celebration au Canada, aux États-Unis et au Royaume-Uni, émission pour laquelle elle compose, arrange et réalise la musique. Les œuvres de Zaidel-Rudolph couvrent la plupart des genres musicaux, allant de la grande symphonie à la musique de chambre, au chant choral, au ballet, à l'opéra-rock, au cinéma et à la musique instrumentale soliste. Ses œuvres sont régulièrement jouées en Afrique, en Europe et en Amérique. Zaidel-Rudolph a également apporté une contribution considérable à la musique juive à Johannesbourg. En 2013, elle compose d'après un thème juif Hebrotica, une pièce pour marimba solo dédiée et interprétée pour la première fois par le musicien klezmer virtuose Alex Jacobowitz à Johannesbourg. Elle est étroitement associée au Sydenham-Highlands North Hebrew Congregation, dont le chœur d'hommes a chanté et enregistré de nombreuses compositions écrites par Zaidel-Rudolph. « Son style reflète à la fois la source d'inspiration de mysticisme religieux et la richesse d'une approche transculturelle, qui fusionne les éléments musicaux africains et occidentaux[6]. » Zaidel-Rudolph a travaillé à l'école de Musique de l'université du Witwatersrand à partir de 1975. Elle y a été professeure de composition[5]. Récompenses
Bibliographie
Notes et références
Liens externes |
Portal di Ensiklopedia Dunia