peut être Jean (mort vers le ), chevalier, seigneur de la Teillaye qui a épousé Marie Jeanne, dame de Montauban[3], fille de Olivier IV de Rohan, seigneur de Montauban, Romilly et de Marigny en Normandie, et de Jeanne de Malesmains[4],[5].
Jean de la Teillaye, écuyer, chevalier, secrétaire du duc de Berry, receveur général à Carcassonne, receveur général en Languedoc[7], conseiller et ¨Panetier du roi de France.
Il épouse Jeannette, fille naturelle du Connétable de France Louis de Sancerre. Celle-ci héritera de son père défunt deux mille livres[8] et son hôtel de Carcasonne avec ses dépendances[9].
Détails de sa vie
Jean de La Teillaye, qualifié comme l'un des chevaliers de la compagnie d'Olivier IV de Rohan, seigneur de Montauban, chevalier, est présent lors d'une montre faite le [10] pour le siège de Bécherel.
Il est mentionné dans une autre montre du , avec deux chevaliers et sept écuyers, au Mans[11]. Jean et Lancelot de la Teillaie, chevaliers, commandent chacun une compagnie à Craon en 1380.
Alors que Jean était conseiller du roi, Jean Seaume, seigneur de Chateauneuf, receveur général, lui accorda une somme pour le dédommager à l'occasion des avances qu'il a faites pour le prix de coites d'armes, bannières, étendards et panonceaux, qu'il a commandés à Avignon, par ordre du roi Charles VII, aux mois de mai et juin, pour l'équipement de l'armée qui allait être mise en campagne, etc. (Mehun-sur-Yèvre, )[17].
Il fait partie de l'administration du roi de Sicile, René d'Anjou[18].
Famille, Descendance et héritiers
Jean II de La Teillaye, son fils, ép. Anne Boulargne,
Jean III de La Teillaye, seigneur de la Chaise, son petit-fils, ép. Marie Geoffroy,
Jehanne de La Teillaye, son arrière-petite fille, épouse le 14 septembre 1506 Guillaume Tenon († en 1526), Seigneur de Nanvignes en pie et Fonfaye [19] dont :
Guillaume II Tenon †/1585
Jean V Tenon
Étienne Tenon
Jeanne Tenon
Guillaume IV TENON, sgr de Nanvignes en Pie (1580
Divers
Jean de la Teillaie, était malade de la maladie contagieuse et cloué au lit dans son logis, quand Lancelot, son frère, vint à la tête de sept brigands enfoncer le 1er mars1449 sa porte [20],[21] de sa maison de la Perrine en Athée, ancien fief de la baronnie de Craon. Les malfaiteurs pillèrent l'habitation et « donnèrent plusieurs coups audict malade. » Puis, ils se retirèrent avec leur butin[22]. Ils furent bientôt arrêtés et condamnés à 300 livres tournois[23].
Le Manoir de La Teillais était la propriété de la famille Teillaye ou Teillais en 1388[24].
Ses armoiries seraient D'azur, au chevron d'or, accompagné de trois étoiles du même.
Notes et autres références
↑ a et bLes demandes faites par le roi Charles VI, touchant son état et le gouvernement de sa personne, avec les réponses de Pierre Salmon, publ. par G.A. Crapelet
↑Dictionnaire de la noblesse, contenant les généalogies, l'histoire & la chronologie des familles nobles de France, l'explication de leur armes, & l'état des grandes terres du royaume..., par François-Alexandre Aubert de La Chenaye-Desbois, Badier, publié par La veuve Duchesne, 1778
↑Le roi René: sa vie, son administration, ses travaux artistiques et littéraires d'après les documents inédits des archives de France et d'Italie, par Albert Lecoy de La Marche, publié par Firmin-Didot frères, fils et cie, 1875
↑Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne, par Alphonse Angot, Alphonse Victor Angot, Ferdinand Gaugain, publié par J. Floch, 1962
↑Au mois de mars 1449, messire Lancelot de la Teillaye, suivi d'une troupe de sept malandrins, « vacabons et de hors le païs d'Anjou, armez et emba tonnez de bastons et armez invasibles », assaillit la maison