Jean SangnierJean Sangnier
Jean Sangnier, né le à Paris où il est mort le [1],[2], est un journaliste français, cofondateur du quotidien Ouest-France, puis patron de presse. Résistant. Il est le fils de Marc Sangnier, fondateur du Sillon et le frère aîné de l'explorateur Paul Sangnier. FamilleJean Sangnier est né dans un milieu bourgeois parisien. Il est le fils de Marc Sangnier, journaliste et homme politique, fondateur du Sillon, de la Jeune République et des Auberges de Jeunesse. Il est en outre le petit-fils de Félix Sangnier (1834-1928) et de Thèrèse Lachaud (1846-1920), elle-même fille de Charles Lachaud (1817-1882), célèbre avocat bonapartiste qui s'illustra notamment dans les procès de Marie Lafarge, de François Achille Bazaine et de Gustave Courbet. Il a une fille Anicette. Jean Sangnier est enterré à Paris au cimetière du Montparnasse. Sur son cercueil fut inscrite la phrase qu'il avait choisie : "J'ai aimé mais n'ai rien fait". CarrièreAprès des études de droit, Jean Sangnier commence sa carrière en tant qu'attaché à l'ambassade de France à Berlin (1938). La guerre déclarée, il devient l'un des tout premiers résistants et fonde avec Émilien Amaury (1909-1977), Max André et Jean Raymond-Laurent (1890-1969), le Groupe de la rue de Lille qui accueillera Honoré d'Estienne d'Orves. Il publie sous l'Occupation des journaux clandestins et les discours du général de Gaulle. À la Libération, il participe à la création du quotidien Ouest-France et de l'hebdomadaire Carrefour (1944), dirige le journal Marie France (1947-1983) et est notamment administrateur du journal L'Équipe. Jean Sangnier fonde en 1990 l'Institut Marc-Sangnier aux fins de perpétuer l'œuvre de son père. DécorationsNotes et référencesLiens externes
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