Jean Poirot (médecin)Jean Poirot
Jean Albert Poirot, né à Saulxures-sur-Moselotte le et mort à Nancy le , est un médecin, un résistant et un homme politique français. BiographieLe médecinJean Poirot effectue ses études secondaires à Mattaincourt puis à l'institut Saint-Joseph d'Épinal. Après son baccalauréat, il étudie la médecine et suit les cours de l'École de Santé annexe de Toulon puis ceux de l'université de Nancy. Il effectue son internat à l'hôpital psychiatrique de Maréville à Laxou. Sa thèse, soutenue en 1940, porte sur le syndrome de Wallenberg. Spécialisé en neuropsychiatrie il choisit cependant de s'installer comme médecin généraliste à Corcieux. En 1954, il ouvre à Épinal un cabinet de médecin neuropsychiatre. Il fonde des dispensaires de consultations psychiatriques dans le département des Vosges et aide à l'installation d'établissements recevant des enfants déficients ou inadaptés : à Rouceux (Neufchâteau), Belval (Portieux), Châtel-sur-Moselle, aux Trois-Scieries (Saint-Dié-des-Vosges), à Droiteval (Claudon), Razimont (Épinal), Golbey et Fontenoy-le-Château. En 1965 en tant que médecin-chef du service d'hygiène mentale départemental des Vosges, il attire l'attention du gouvernement sur les jeux d'argent[1] comme le Tiercé[2] qu'il considère comme une névrose collective[3]. Il écrit pour cela au président de la République [4]. Cela lui vaut le surnom de Docteur anti-tiercé. Le résistantLors de la Seconde Guerre mondiale, il fait le maximum pour éviter à ses concitoyens d'être recrutés pour le service du travail obligatoire, S.T.O. Puis il rejoint les combattants du maquis de Corcieux et organise le groupe sanitaire[5]. Dénoncé aux Allemands, il est arrêté le [6]. Il sera déporté au camp de Schirmeck puis à Gaggenau d'où il s'évade. L'homme politiqueIl est maire de Corcieux de 1945 à 1948, puis de 1971 à 1972. Il est aussi conseiller général du canton de Corcieux de 1945 à 1981 et conseiller régional de Lorraine de 1974 à 1977. Il fonde en 1961 l'Amicale des conseillers généraux de Lorraine[7] et en 1973 l'Union des conseillers généraux de France[8]. DistinctionsIl est fait chevalier de l'ordre de la Légion d'honneur en 1948 puis officier du même ordre en 1971. Hommages
Références
AnnexesBibliographie
ministres, éd. Gérard Louis, 2003, (ISBN 978-2-914554-34-3).
Liens externes
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