Jean Baptiste Nicolas Humbert[3], dit Jean Nicolas Humbert, est né le 10 août 1751 au sein d'une ancienne famille lorraine exerçant depuis le XVe siècle des charges échevinales dans le pays messin et au sein de la capitale de l'ancienne République[4],[5]. Son aïeul fut ainsi "aman de Metz" tandis que son père, François-Philippe Humbert, était conseiller du Roi et échevin de Metz.
Ses études terminées, Jean Nicolas Humbert décide d'embrasser la carrière militaire. Il se spécialise dans l'artillerie, l'arme de Metz par excellence[6]. Il gravit peu à peu les échelons militaires devenant sous-lieutenant, lieutenant, puis capitaine le , à la veille de la Révolution française.
Adhérant aux idées nouvelles, Jean Nicolas Humbert continue sa carrière dans les armées révolutionnaires, et participe aux campagnes militaires de la Révolution et de l'Empire, notamment au sein de la Grande Armée.
Le , le baron Humbert est promu au grade de général de brigade[2] dans son arme de prédilection, l'artillerie. Le 26 du même mois, il est nommé commandant de l'école d'Artillerie de Mayence dans le département du Mont-Tonnerre, région alors française[8],[5],[4]. Le baron Humbert occupe ce poste jusqu'au .
Après l'épisode des Cent-Jours, il fait valoir ses droits à la retraite le [2] et retourne en Lorraine.
Le baron Humbert meurt dans sa ville natale de Metz, le [1].
Aux armées des côtes de La Rochelle, des Alpes et d'Italie ;
À l'armée du Nord ;
À l'armée du Rhin ;
À commandé l'artillerie Gallo-batave et a conduit les opérations du blocus de la forteresse de Wurtzbourg avec Augereau ;
À l'armée de Hanovre (ans 12 et 13) : directeur de l'artillerie de l'armée de Hanovre aux côtés de Jean-Baptiste Eblé. Au cours de la campagne, il est enfermé dans la citadelle de Hameln ;
À la Grande Armée (1806) ;
À l'armée du Rhin (1808);
À l'armée d'Espagne (1809) ;
À Mayence (1814)
Décorations et titres
Légion d'honneur : Chevalier le 19 frimaire an 12 et Officier le .
↑Il portait sous l'Ancien Régime et jusqu'à la Révolution la particule "de Fercourt", du nom d'une terre possédée par sa famille.
↑ a et bL'intermédiaire des chercheurs et curieux, Paris, 1912, p. 853
↑ a et bHenri Tribout de Morembert, « Le général Humbert de Fercourt, commandant l'école d'artillerie de Mayence (1813-1814) », Les Cahiers Lorrains, n°3,