Jean Morizur
Jean Morizur, né à Plonéour-Trez le et mort le à Brazzaville ( BiographieLe spiritainJean Morizur naît à Brignogan. Il fait sa première profession le à Orly et est ordonné prêtre le à Chevilly-Larue et est ensuite nommé à Auteuil. Ayant gardé toute sa vie une vénération pour Daniel Brottier, missionnaire spiritain , c'est donc avec joie qu'il accueille cette affectation auprès de l'Association de laïcs d'Auteuil, qui deviendra plus tard la fondation des orphelins apprentis d'Auteuil[1]. En 1944, Monseigneur Paul Biéchy, alors archevêque de Brazzaville, recherche un confrère pour préparer et faire faire passer le baccalauréat aux séminaristes de Saint Paul de Mbamou, le petit séminaire. Le père Morizur est désigné par le Provincial. À la fin du mois d', à l'âge de vingt-cinq ans, il embarque sur le Hogard, et largue les amarres, en direction du Congo. Le capitaine du bateau lui aurait dit « Petit père, vous attraperez la "Congolite" dont vous ne vous débarrasserez pas »[1]. Ce fut une parole de prophète car il y restera presque soixante ans, sans beaucoup revenir en France; sa famille se demandant à une époque s'il vivait toujours ! Il a été affecté aux différents missions suivantes :
Au petit séminaire, il a formé de jeunes séminaristes appelés plus tard aux hautes fonctions sacerdotales comme le cardinal Emile Biayenda[5]. Il a également formé un grand nombre de cadres congolais au Centre d'enseignement supérieur de Brazzaville (CESB), précurseur de l'université Marien Ngouabi. En accueillant les fidèles de toutes les paroisses de Brazzaville pour y recevoir le sacrement désiré, Jean Morizur s'est attiré les inimitiés de ses confrères; mettant à mal, les idéaux pour une pastorale d'unité. L'entrepreneur et le bâtisseurLe Breton Jean Morizur a à son actif la construction d'une dizaine d'églises à Brazzaville, de nombreux presbytères, du grand séminaire Cardinal Emile Biayenda, de l'Archevêché, de la Nonciature et de beaucoup d'autres bâtiments[6]. Vers 1975, il dirigeait près de 120 ouvriers. Dans les années 1980, Jean Morizur entreprendra des aménagements dans les différents bâtiments de la paroisse Saint-François d'Assise de Brazzaville[7]. Il se surnommait « le menhir ». InhumationComme il l'avait toujours voulu, Jean Morizur a été inhumé en terre congolaise, au cours d'un grand enterrement sur la place mariale de l'archevêché, Notes et références
AnnexesArticles connexesLiens externes |
Portal di Ensiklopedia Dunia